Dans un communiqué, la Cepesca, qui dit ‘’regretter la fin Protocole de pêche’’ entre le Maroc et l’UE, qui expire le 17 juillet, met en avant l’importance pour le secteur espagnol de la pêche de cet accord, en raison ‘’de son poids spécifique et de son importance dans l'histoire des relations entre l'UE et l'Espagne avec le Maroc’’.
‘’Les relations de pêche entre les deux pays remontent aux années 1950, avant que les compétences ne soient reprises par l'UE lorsque l'Espagne a adhéré à l'UE en 1986. Depuis lors, les accords entre les deux parties ont été toujours renouvelés’’, rappelle la Confédération.
Le secrétaire général de la Cepesca, Javier Garat, a déploré, à cet effet, que "la fin du Protocole de pêche UE-Maroc se traduise par une nouvelle restriction de l'activité de pêche de la flotte’’ (espagnole).
‘’Il s'agit d'un gros problème pour les entreprises et les marins des flottes andalouse, galicienne et canarienne’’, a estimé M. Garat, cité dans le communiqué, exhortant les négociateurs de l'UE à œuvrer pour ‘’définir le plus rapidement possible les conditions techniques qui guideraient le renouvellement du protocole de pêche’’.
Dans un communiqué conjoint, publié à l’issue de la 5ème session de la Commission mixte chargée du suivi de l’Accord de pêche, le Maroc et l’UE ont convenu de poursuivre leur coopération dans le domaine de la pêche, de manière à approfondir le partenariat bilatéral sur des volets essentiels, tels que les campagnes scientifiques, la coopération technique, la lutte contre la pêche illégale, l’intégration économique des opérateurs, les dispositifs de sécurité en mer et d’amélioration des conditions de travail et de protection des marins.
L’Union européenne a souligné, à cet égard, que les relations avec le Maroc dans le domaine de la pêche "s’inscrivent dans un partenariat global et mutuellement bénéfique, qui fait du Maroc et de l’UE des partenaires stratégiques pour la stabilité, le développement et la prospérité dans la région".
Elle a également réitéré "la plus haute importance" qu’elle accorde à son partenariat avec le Maroc en matière de pêche, et "l’intérêt essentiel" qu’elle attache à sa poursuite "dans un esprit de confiance, de solidarité et d’intérêt mutuel".