Dans une déclaration à la MAP, M. Lhou a souligné que les verdicts prononcés par les chambres pénales de la Cour d'appel de Nador ont confirmé cette reconnaissance, après avoir établi la responsabilité des auteurs de cette tentative d’assaut et de leurs complices dans ces événements.
L'intervention du Maroc est régie dans le cadre du droit de l’État et de ses fonctionnaires chargés d’appliquer la loi au niveau de son territoire, indépendamment de l’identité de l'auteur de l’infraction, même s’il s’agit d’une catégorie vulnérable comme les migrants ou les réfugiés, a expliqué M. Lhou.
"La protection s'appuie sur des principes et des lois du droit international et national appliqués de manière équitable, sans discrimination entre les citoyens et les autres catégories", a-t-il précisé.
Selon lui, cet assaut collectif armé, perpétré avec préméditation hors des points de passage réglementaires et sans documents de voyage, est qualifié d'"acte criminel, car en contravention avec la loi régissant l’entrée et le séjour des migrants au Maroc".
L’expert a fait observer que la violence perpétrée, sur ordre et instructions de parties hostiles au Maroc, contre les éléments des forces de sécurité, dont certains ont été grièvement blessés, constitue un "crime contre la sécurité intérieure et extérieure de l'État", en raison de la gravité de l'assaut et des intentions malveillantes des instigateurs qui cherchaient à porter atteinte à l’image du Maroc, en tant que pays ayant opté pour une approche humanitaire envers les migrants, à travers la régularisation de leur situation juridique et les initiatives de leur intégration sociale, économique, culturelle et éducative.
Ces actes malveillants avaient également pour but de ternir l’image du Maroc et de créer des tensions avec ses pairs africains qui, reconnaissant les efforts du Royaume dans le registre migratoire, ont nommé Sa Majesté le Roi Mohammed VI Leader sur la question de la Migration à l’occasion du 28ème Sommet des Chefs d’État et de Gouvernement de l’Union africaine (UA).
M. Lhou a attribué le leadership du Maroc en matière de migration à ses efforts sécuritaires soutenus et à son accueil de la Conférence de Marrakech, qui a priorisé les droits de l'Homme et des migrants dans les pays d'origine, d’accueil et de transit, tout en encourageant une migration sûre, ordonnée et régulière, pour éviter les catastrophes et les drames occasionnés par la migration illégale.