Dans une mise au point parvenue mardi à la MAP, suite à la publication d’un message sur les réseaux sociaux du père du détenu O.R., la direction de la prison locale de Tiflet 2 souligne que ces allégations calomnieuses "s'inscrivent dans le cadre d'une campagne odieuse visant, depuis l'intérieur comme de l'étranger, non seulement l'administration pénitentiaire et le secteur de la réinsertion, mais aussi le reste des institutions nationales, ainsi que l'image du Royaume en matière de droits de l'Homme".
La direction de la prison locale Tiflet 2 rappelle avoir déjà informé l’opinion publique qu’elle "n’a pas interdit et n’interdira pas le détenu concerné de la lecture et de l’écriture, notant qu’il reçoit régulièrement des livres, revues et autres publications lors des visites familiales dont il bénéficie, et plus particulièrement de la part de son père", auteur du message calomnieux.
"Autant la direction de l'établissement encourage les détenus à la lecture au vue de son rôle majeur dans leur préparation à la réinsertion dans la société, autant elle reste soucieuse d'appliquer la loi en matière de contrôle des livres à remettre à l’intéressé afin de s'assurer qu'ils ne contiennent pas de contenus enfreignant la loi", relève la mise au point, affirmant que "la direction de cet établissement n'a saisi aucun livre destiné au détenu précité".
S’agissant de l’écriture, la direction de la prison réaffirme qu’elle "n’a pas interdit et n’interdira pas ce détenu d’écrire, puisque c’est lui-même qui y a renoncé pour des considérations qui le concernent et qui n’ont rien à voir avec la direction de l’établissement".
Au sujet des soins médicaux, la direction de la structure pénitentiaire assure que le détenu "a déjà bénéficié de plusieurs consultations médicales au sein de l’établissement et de médicaments qui lui ont été prescrits".
Concernant le régime alimentaire, et "contrairement aux allégations contenues dans la publication du père du détenu", la direction de l’établissement indique que ce dernier reçoit ses repas de manière régulière, lesquels respectent dans leur cuisson le régime dont le détenu bénéficie, suite à une demande antérieure de sa part”.
Par ailleurs, la direction de l’établissement souligne que "le détenu en question n'est pas placé à l'isolement, mais c’est bien lui qui a demandé à être hébergé en cellule individuelle", assurant qu’elle "n'a aucune objection à le reloger avec le reste des détenus".