"Birdland" suit l'histoire d’une famille qui se réunit à la Mansouria, le vieux domaine familial en indivision sur une colline de Tanger, pour vendre une énorme parcelle du domaine à un promoteur immobilier. Cependant, la transaction s’avère plus compliquée que prévu.
"Je voulais faire un film sur une famille, sur les oiseaux et sur des adolescentes", explique Leila Kilani dans une interview, ajoutant qu’"on est plus ouvert d’esprit à l’adolescence, on se pose des questions qu’on évitera soigneusement plus tard, ce qui est particulièrement vrai pour les jeunes femmes au Maroc qui sont moins inhibées que les jeunes hommes".
Selon la réalisatrice "tout le monde dans le film est bon et mauvais à la fois, il n’y a pas de blanc ou de noir", indiquant qu’elle aime "les films impertinents, effrontés, dérangeants, qui renversent le regard".
"J’ai envie de mettre en scène ces expériences esthétiques sur le fil, excessives sans doute un peu aussi, mais d’une manière qui soit honnête", ajoute Leila Kilani.
Le long métrage "Birdland" a été produit par "DKB Productions" et "Socco Chico Films" avec le soutien de l’Aide aux cinémas du monde (ACM), du Centre cinématographique marocain (CCM), de l’Aide aux cinémas du monde (ACM), du Centre national français du cinéma et de l’image animée, du World Cinéma Fund et de la francophonie,