Le diplomate marocain a souligné dans ce sens que la tenue du Congrès national des droits de l’enfant, a eu lieu pour la première fois le 25 mai 1995 dont les travaux ont été couronnés par la création de l’Observatoire national des droits de l’enfant présidé par Son Altesse Royale la Princesse Lalla Meryem.
Cet observatoire constitue un des mécanismes visant la consécration et la protection des droits de l’enfant à travers l’application des conventions onusiennes de protection des droits de l’enfant et le renforcement du suivi continu avec les partenaires nationaux et internationaux de la situation de l’enfance au Maroc, a ajouté M. Arrouchi.
Autre mécanisme fondamental en la matière a été la création du Parlement de l’enfant. Cette structure est devenue un espace d’échanges et de familiarisation des enfants avec les pratiques démocratiques, la culture de dialogue et le vivre-ensemble, en associant les enfants au processus de la prise de décision, a relevé le diplomate marocain.
Dans le même sillage, le Royaume s’est doté du Pacte national pour l’enfance à l’horizon 2030. Ce Pacte, signé lors de la 16ème édition du Congrès national des droits de l’enfant en novembre 2019 à Marrakech, s’articule autour de plusieurs piliers tels que l’instauration d’une meilleure gouvernance, la coordination du secteur de l’enfance et la mise en place d’un budget y afférent, a-t-il ajouté.
La délégation marocaine à cette session a, par ailleurs, fait savoir que le Royaume a organisé une réunion, dans le cadre de sa présidence du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union africaine en octobre 2022, consacrée à la thématique de «la prévention contre le recrutement et l'utilisation des enfants dans les situations de conflit ». Au cours de cette réunion, les membres du CPS ont fermement condamné la poursuite du recrutement et de l'utilisation des enfants par les forces armées, les groupes armés et les organisations terroristes en Afrique.
A cette occasion, la délégation marocaine a exhorté toutes les parties prenantes à respecter pleinement le droit humanitaire international et le droit international des droits de l’Homme, à respecter et à préserver le caractère civil et humanitaire des centres d'éducation, des camps de réfugiés et personnes déplacées, ainsi qu'à cesser immédiatement de cibler et d'utiliser les écoles et les camps de réfugiés de personnes déplacées comme centres de recrutement.
Le Comité des Représentants Permanents de l’Union africaine avait débuté la semaine dernière à Addis-Abeba, les travaux de sa 45eme session ordinaire préparatoire au prochain Sommet de l’UA prévu en février prochain.