«Après les États-Unis, la France et l'Allemagne, l'Espagne annonce son soutien à l'initiative marocaine sur le Sahara: un revirement historique », titre le magazine tchèque à grand tirage "Leaders", estimant que Madrid a changé de position sur la question du Sahara et soutient désormais le plan d’autonomie marocain qualifié de « sérieux, crédible et réaliste».
Le magazine reprend de larges extraits du message adressé à SM le Roi Mohammed VI par le chef de l'exécutif espagnol Pedro Sanchez dans le lequel ce dernier dit reconnaître « l'importance de la question du Sahara pour le Maroc », réaffirmant son engagement à construire « une nouvelle relation (avec le Maroc) basée sur la transparence et la communication permanente, le respect mutuel et les accords signés par les deux parties et le refus de toute action unilatérale». M. Sanchez s’engage aussi à « garantir la stabilité et l'intégrité territoriale des deux pays», souligne la publication.
Pour "Leaders", un magazine également édité en Slovaquie voisine, la nouvelle position espagnole porte un «un coup dur au polisario et l’Algérie» et conforte celle du Maroc quant à sa souveraineté sur le Sahara rejoignant ainsi celles adoptées par les États-Unis, la France et l’Allemagne.
Même son de cloche chez le journal "Parlamentni", organe du parlement tchèque qui titre à la Une : « victoire diplomatique du Maroc dans le conflit du Sahara» , soulignant que l’Espagne a adopté une nouvelle position contenue dans le message adressé à SM le Roi par Pedro Sanchez.
L’ Espagne met en exergue l’importance du Sahara pour le Maroc et loue les efforts déployés par le Royaume au sein des Nations-Unies en vue de régler définitivement ce différend régional, ajoute la publication qui note que l’Espagne et le Maroc unis par des liens historiques, géographiques et d’amitié, sont décidés d’aller de l’avant et ouvrent une nouvelle page dans leurs relations en vue de garantir la stabilité et l'intégrité territoriale des deux pays.
Le soutien apporté par l’Espagne au plan d’autonomie au Sahara marocain, après les États-Unis, la France et l’Allemagne répond aux revendications de la population de la région pour mettre un terme à ce différend qui n’a que trop duré, conclut le journal.