Dans une déclaration à la MAP, M. Bouden a noté que ''la durée dans le temps n'est pas le seul facteur consolidant cet accord tripartite, mais bien plus les bases solides mises en place depuis sa signature, les acquis réalisés pendant cette première année et les progrès enregistrés sur le plan de la matérialisation des principes structurant ledit accord ainsi que les perspectives d'avenir''.
Et de relever les grandes avancées enregistrées d'une manière précoce durant la première année de l'entrée en vigueur de cet accord et ce, sur quatre registres. Le premier, a-t-il précisé, concerne le caractère irréfragable de la décision américaine relative à la reconnaissance du Sahara marocain qui n'a pas été impactée par les changements politiques et institutionnels aux États-Unis, à la grande déception de ceux qui misaient sur un revirement dans la position américaine.
Il a soutenu, à ce propos, que ''la décision américaine illustre une vision institutionnelle et repose sur des convictions d'ordre politique, historique, diplomatique et sécuritaire, outre des facteurs déterminants dans les relations entre le Maroc et les États-Unis''.
Sur le second plan, cet universitaire a évoqué la dynamique insufflée aux relations entre le Maroc et Israël depuis le rétablissement des rapports bilatéraux, soulignant que cet accord a montré son fondement vital et sa dimension stratégique à travers les initiatives gouvernementales et les visites effectuées au Maroc par des membres importants du gouvernement israélien, outre la consolidation des liens entre la communauté juive marocaine en Israël et la mère patrie.
Le troisième plan, a-t-il poursuivi, concerne ''le constat selon lequel cette première année a été marquée par une volonté commune de développer la coopération et d'établir une feuille de route favorisant une coopération politique, diplomatique, économique et militaire, ce qui permettra au Maroc de bénéficier des fruits du transfert d'expertise et de technologie, confortant ainsi la domination stratégique du Royaume dans son environnement régional.
Quant au quatrième registre, il concerne, selon le politologue, ''la poursuite du dialogue pour faire en sorte que cet accord tripartite puisse apporter une contribution notable au processus de paix dans le Moyen-Orient'', assurant que les objectifs fixés dans cet accord seront certainement atteints quand bien même cela prendrait plus d'une année.
Il a indiqué, par ailleurs, que plusieurs parties au sein de la communauté internationale partagent la vision des signatures de l'accord tripartite, ce qui permettra de mettre à profit le leadership américain, le positionnement régional du Maroc ainsi que le réseau des relations entretenues par Israël, en faveur de ces trois pays dans les groupements régionaux et internationaux.
Il a considéré en conclusion qu'il existe ''une convergence de vues dans le cadre d'une vision commune", soulignant que ''cet accord tripartite illustre une large mobilisation internationale en faveur de la paix dans le Moyen-Orient et consacre le développement et la stabilité régionaux en Afrique du Nord".