"L’importance de cet accord qui a marqué la reprise des relations maroco-israéliennes se manifeste dans la dynamique de développement qu’il a enclenchée dans plusieurs domaines d’intérêt commun", a souligné M. Majid qui est vice-président aux Affaires mondiales de l’université américaine de la Nouvelle Angleterre (UNE).
Rappelant l'attachement indéfectible de la communauté juive d'origine marocaine au Royaume et à la personne de SM le Roi Mohammed VI, Commandeur des croyants, M. Majid a relevé, dans une déclaration à la MAP, que les relations entre le Maroc et Israël, qui puisent leur force dans un héritage commun, se raffermissent à la faveur d’une série d’accords de coopération qui couvrent plusieurs secteurs.
De l’ouverture de représentations diplomatiques, de l’espace aérien entre les deux pays à la création d’une plateforme de dialogue et de coopération composée de cinq groupes de travail sectoriels, cet accord apporte des opportunités mutuellement bénéfiques pour les deux pays ainsi que pour les générations futures, a fait observer l’expert.
M. Majid a, en outre, indiqué que la commémoration du premier anniversaire de cet accord tripartite rappelle la décision historique des Etats-Unis de reconnaître la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara, ainsi que leur soutien à l'initiative marocaine d'autonomie comme seule solution réaliste, juste et durable au conflit artificiel autour du Sahara.
Pour l’universitaire, cet accord signé le 22 décembre 2020 à Rabat, devant Sa Majesté le Roi, Mohammed VI, a aussi insisté sur l’importance de promouvoir un avenir plus pacifique et plus prospère au Proche-Orient sur la base d'une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens.
L’accord a suscité de l’espoir dans les perspectives d’un règlement pacifique du conflit israélo-palestinien qui va permettre d’instaurer une paix globale au Moyen-Orient, a-t-il ajouté.