Dans cet entretien à la MAP, le secrétaire général du parti Al Amal, Mohamed Bani, se prête à l'exercice et dévoile à la fois les ambitions et les engagements futurs de cette formation politique qu'il dirige depuis 1999.
1-Comment se prépare le parti Al Amal aux prochaines échéances électorales ?
Nous nous préparons à l'instar de tous les autres partis, et nous invitons, de prime abord, les jeunes à participer massivement aux élections. Notre formation, qui se place actuellement 9è sur les 34 autres partis, se base depuis sa création sur la jeunesse du pays et environ 75% de nos candidats sont des jeunes.
Notre parti est aujourd'hui représenté dans 8% des circonscriptions électorales et ce, malgré l'abstentionnisme des gens et les critiques adressées aux partis politiques, lesquelles visent à déstabiliser ces derniers. Le citoyen est aujourd'hui malheureusement réticent vis-à-vis des élections. Et nous nous efforçons, chaque jour, de réinstaurer la confiance des Marocains en la politique.
2-Sur quoi repose, essentiellement, le programme électoral de votre parti ?
Il se base principalement sur l'emploi des jeunes pour les sortir de l'état de désaffection actuelle et leur apprendre à devenir autonomes, ainsi que sur la réforme de la Santé et de l'éducation. Nous nous battrons pour la gratuité de l'enseignement pour qu'il soit à la portée du citoyen marocain. La promotion de la situation professionnelle du personnel de la Santé fait aussi partie de notre programme.
3-Quel rôle le nouveau modèle de développement (NMD) a joué dans l'élaboration de votre programme électoral ?
A vrai dire, le rapport sur le nouveau modèle de développement n'a pas encore transmis son message de manière efficace. La commission sur le NMD est aujourd'hui indépendante des partis politiques, a ses propres capacités et ses propres moyens. C'est une autre expérience qui fait face à de multiples défis et nous adoptons son dernier rapport malgré que nous n'avons pas été invités en tant que parti politique représenté au parlement à formuler nos remarques et nos idées devant la commission.