Dans une interview donnée à la MAP, il a tenu d'abord à relever que les prochaines échéances se dérouleront dans un contexte inédit marqué par les répercussions socio-économiques de la pandémie du Covid-19, surtout pour les couches sociales les plus précarisées et les personnes qui gagnent leur vie dans le secteur informel. Il ajoute que les défis posés par l'épidémie représentent une priorité lors de ses élections, outre la consolidation des acquis démocratiques au service d'une vie digne.
M. Madih a souligné que les propositions contenues dans le programme de son parti sont le fruit de nombreuses rencontres-débat organisées par son parti, à l'écoute des suggestions et attentes des citoyens, un programme qui insiste prioritairement sur l'accès de tous à un enseignement public de qualité, l'amélioration des soins de santé ou encore la préservation du pouvoir d'achat.
Concernant l'éducation, il estime que l'école publique n'est plus en mesure de prendre en charge tous les Marocains et dispenser un enseignement de qualité, ce qui oblige la majorité des gens à recourir à l'enseignement privé. D'où, pour lui, l'urgence d'une réforme globale et judicieuse. Il plaide, à ce propos, en faveur du renforcement du contrôle sur les établissements scolaires privés avec aussi la mise en place d'une tarification raisonnable à la portée de toutes les bourses, sans pour autant mettre en péril leur viabilité.
Dans le domaine de la santé, il indique que le programme de son parti vise à assurer l'accès de tous à des soins de santé dans le service public tout en veillant à contrôler les cliniques privées, surtout sur le plan de la tarification par trop excessive. À l'en croire, le contrôle par les pouvoirs publics des établissements scolaires privés et des cliniques n'aura aucune incidence sur le budget de l’État. Tout au contraire, il sera, selon lui, d'un grand apport dans l'amélioration et l'augmentation du pouvoir d'achat des citoyens.
Quant aux ambitions et chances du PCS aux élections, M. Madih table sur une meilleure représentativité parlementaire à même de mieux répondre aux attentes de ceux et celles qui ont voté pour notre parti et participer ainsi à la gestion de la chose publique. Ce qui est d'ailleurs la vocation des partis politiques et leur raison d'être, a-t-il dit.
Face à la désertion électorale qu'il explique par la perte de confiance des citoyens et aussi la tendance de certains partis à ne pas honorer leurs promesses électorales, il assure que son parti s'est activé à inciter les Marocains à s'inscrire sur les listes électorales, à se porter candidats et surtout à voter et qu'il convient d'attendre le verdict des urnes pour évaluer ensuite le comportement des électeurs.