Dans une tribune signée par Juvenal Urízar Alfaro, professeur de relations internationales et président de l’ONG « Acción Global Sur » (Action Globale Sud), le site s’interroge à quel point « l'opinion publique algérienne sera-t-elle d'accord » avec cette fuite en avant du gouvernement algérien qui agit sur les ordres du chef d'état-major de l'armée (Chengriha).
El Periodista rappelle que le Maroc a « catégoriquement rejeté les prétextes invoqués par les autorités algériennes » pour rompre les relations de manière unilatérale et injustifiée.
Le site chilien souligne que le Royaume, qui subit depuis longtemps l’escalade verbale du pouvoir algérien, s'est attaché à gérer cette situation avec « sagesse et modération ».
Il rappelle les nombreux gestes du Maroc pour relancer sérieusement le projet prometteur d'intégration régionale, qui s'inscrit dans le cours naturel de l'histoire du Maghreb et son refus constant de s'ingérer dans les affaires intérieures de l'Algérie, notamment durant la « décennie noire».
« Malheureusement, souligne El periodista, le Maroc voit avec étonnement, mais sans surprise, la montée de la radicalisation et du chauvinisme belliqueux reflétés dans les décisions et les discours incohérents des responsables algériens, alors que la situation politique, économique et sociale de leur pays s'aggrave ».
L’universitaire et avocat chilien invite les décideurs algériens à « assumer la responsabilité politique et historique de leur décision unilatérale et injustifiée, notamment devant les peuples des cinq pays du Maghreb ».
Juvenal Urízar Alfaro se dit enfin convaincu que le Maroc, « conscient de sa responsabilité historique et conformément aux fondements de sa politique étrangère, continuera d'agir avec sérénité, fraternité et responsabilité ».