1- Quelle lecture faites-vous des échéances électorales prévues le 08 septembre ?
Ces échéances vont se tenir à leur date prévue, dans le respect de la constitution et c’est très important. J’espère que ces nouvelles élections constitueront une opportunité d’ouverture du Maroc sur une nouvelle ère, une ère de démocratie, de justice et de développement social.
2- Comment évaluez-vous le bilan de votre parti ?
Le bilan du parti pour les cinq dernières années est positif étant donné que nous avons pu travailler au niveau organisationnel en créant des sections surtout dans les grandes villes comme Casablanca, Marrakech, Fès et Agadir. Nous avons également continué à tenir régulièrement les réunions des instances du parti. Nous avons, en outre, tenu des meetings avec la population notamment à Casablanca et à Ouarzazate.
3- En 2016, le PUD a remporté 1 seul siège. Quelles sont vos ambitions pour ces élections 2021 ?
Nous misons beaucoup sur les élections régionales. Je pense que nous allons remporter plus de 500% de sièges de ce que nous avons maintenant. Notre parti couvre presque 50 pc des circonscriptions.
4- Envisagez-vous une alliance avec un quelconque parti ?
Jusqu'à présent, on ne parle pas encore d’alliance. Nous espérons remporter au-delà de 18 sièges au parlement mais si nous n’y arrivons pas, nous allons créer une équipe parlementaire qui peut s’associer à d’autres partis qui partagent les mêmes idéologies que nous.
5- L’un des faits marquants de ce scrutin est l’adoption du quotient électoral. En tant que parti représenté au sein du parlement mais pas au niveau des instances élues, pensez-vous que ce quotient joue en faveur ou à la défaveur d’une meilleure représentativité des partis faiblement institutionnalisés dans la scène politique ?
L’adoption du quotient électoral est très positive pour les partis faiblement institutionnalisées dans le sens ou le seuil a été diminué et les sièges doivent être comptabilisés sur la base du quotient des inscrits. Ce quotient électoral intervient parfaitement en faveur des «petits partis».