La situation actuelle dans la région du Moyen-Orient, les multiples défis qui y sont associés ainsi que les moyens susceptibles d'instaurer la sécurité et la paix dans les diverses parties du monde, ont été au centre de ces entretiens, en plus de nombreuses questions d'actualité d'intérêt commun.
Les discussions ont également porté sur les perspectives de coopération entre les deux institutions législatives à travers la mise à contribution des multiples mécanismes de la diplomatie parlementaire, ainsi que les potentialités dont disposent les deux pays dans les différents domaines.
Dans ce contexte, M. El Malki a souligné les fondements de la diplomatie marocaine "qui vise à instaurer la paix et la stabilité comme étant une condition du progrès des peuples et qui tend constamment à rapprocher les points de vue et à tisser les liens entre les peuples plutôt que de créer des conflits".
Il a également appelé à inscrire le dialogue dans la durée pour désamorcer les tensions et mettre fin aux conflits et aux nouvelles formes de guerre froide.
Par ailleurs, le président de la Chambre des représentants a mis en lumière le rôle important que peut jouer la communauté israélienne d'origine marocaine "qui a conservé son identité, ses traditions et son lien avec le Maroc" dans le développement de la coopération entre les deux pays, relevant à ce propos que la dimension humaine "revêt un rôle fondamental et se veut l'une des conditions nécessaires à sa continuité".
M. El Malki a, en outre, noté que la Constitution du Royaume de 2011 stipule que la composante hébraïque est un affluent de l'identité nationale, précisant que ce "lien commun" doit devenir un levier important dans la construction de l'avenir.
Concernant les perspectives de coopération entre les deux institutions, il a indiqué que la diplomatie parlementaire offre de larges opportunités au profit de cette coopération, indiquant que le Maroc a engagé un chantier futuriste basé sur la coopération Sud-Sud, estimant que son renforcement et sa mise à niveau sont parmi les missions principales de la diplomatie parlementaire.
Pour sa part, M. Ben Barak a relevé que le dialogue reste la meilleure option pour régler les différends, notamment au Moyen-Orient.
S'agissant des relations bilatérales, le président de la Commission des affaires étrangères et de la défense de la Knesset a souligné qu'il existe de nombreux domaines de coopération entre les deux pays, appelant à la création d'un groupe d'amitié parlementaire et à l'échange de visites à même de contribuer à l'instauration de la paix et de la stabilité.
M. Ben Barak a insisté sur le rôle important que peut jouer la communauté israélienne d'origine marocaine dans la consolidation des relations bilatérales, exprimant sa grande fierté quant à la consécration par la constitution marocaine de la composante hébraïque en tant qu’affluent de l'identité marocaine.
Il a, dans ce sens, rappelé la sollicitude dont les Rois du Maroc ont entouré les juifs marocains, notamment dans des étapes historiques charnières comme pendant la deuxième guerre mondiale, ce qui fait du Royaume, selon M. Ben Barak, un "modèle distingué".