Le patrimoine culturel et spirituel de la région témoigne que "cette terre est marocaine", a déclaré à la MAP cet auteur reconnu de langue arabe, qui s'est rendu à plusieurs villes du Sahara marocain dans le cadre du projet d'un livre sur la littérature de voyage.
Il s’agit d’"un ancien projet" visant à documenter l’héritage spirituel et culturel du Sahara, en faisant plus de lumière "sur sa culture, ses habitants, ses intellectuels et tout ce qui s'y rapporte", a expliqué M. Mosbahi.
Ce lauréat du 6-ème prix Mohammed Zefzaf pour le roman arabe, en hommage à l’ensemble de son œuvre, s’est dit en effet impressionné par la dynamique de développement au Sahara marocain.
"L’avenir appartient à ceux qui ont fait des réalisations, et non pas aux saboteurs qui scandent des slogans incitant aux conflits dont le but n’est autre que la destruction et la ruine", a fait observer M. Mosbahi, qui avait réalisé plusieurs enquêtes journalistiques lors de son séjour en Allemagne.
Celui qui a reçu en 2000 le Prix de la ville de Munich a relevé que son travail se focalise sur "le suivi des étapes historiques décisives" pour prouver que les "conflits provoqués en raison d'idéologies détruisent des peuples et des sociétés".
M. Mosbahi, invité régulier du Moussem culturel international d’Assilah depuis des années, n'a pas caché son amour pour le Royaume, son peuple et ses intellectuels depuis sa première visite au Maroc en 1981.
De son côté, le président de l'Association de la préservation de l’archéologie préhistorique, Moubarak Taki, a indiqué qu'il avait fourni à l'écrivain tunisien des informations détaillées sur le patrimoine et l’art rupestre dans la région de Laâyoune-Sakia El Hamra, en plus de présenter les efforts visant la promotion de la culture hassanie.
Il a rappelé que l’association est née grâce au soutien de l'Initiative nationale pour le développement humain, notant l'implication de la Direction de la Culture pour la préservation du patrimoine matériel et immatériel de la région.