"Il faut que l'Union africaine soutienne le plan marocain d'autonomie au Sahara (..) L'Organisation de l'Unité africaine, ancêtre de l'UA, a été à l'origine du problème et maintenant c'est à l'Union africaine de contribuer à résoudre le problème", a-t-il déclaré à la MAP, en marge d'un séminaire sous-régional organisé, mercredi, par l’Institut panafricain de stratégies (IPS), Think Tank sénégalais, sur le thème "Penser la Question du Sahara et promouvoir des solutions innovantes".
"Je ne comprends pas comment au sein de l'UA où plus de 70 pc des membres ne reconnaissent pas la pseudo rasd, on continue à accepter la présence de cette entité", a-t-il ajouté, estimant qu'il "faut passer à l'offensive" et soulever les vrais problèmes au sein de l'Union africaine.
Selon lui, le conflit artificiel autour du Sahara marocain occasionne d’énormes pertes aux pays de la région. "L'Algérie paie lourd avec ce conflit car les frontières sont fermées et l'intégration régionale bloquée", a-t-il dit.
"Le Maroc et l'Algérie, des pays frères qui partagent des liens de sang et des attaches culturelles et géographiques, doivent être ensemble. Au sein de l'UMA, si tous les pays du Maghreb travaillent ensemble, la dynamique économique sera boostée au Maghreb, région au potentiel très élevé, a-t-il noté.
Le séminaire de l’IPS à Dakar a connu la participation d’une pléiade d’experts, de personnalités politiques et d’éminents membres de la société civile ouest-africaine du Sénégal, du Cap-Vert, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée-Bissau, du Mali et la Mauritanie.