"Au niveau de l'UA, tous ceux qui sont favorables à la question marocaine doivent mettre en place une stratégie d'influence qui permet aux uns et aux autres de comprendre le fait historique que nous sommes, dans le cas d'espèce, dans un territoire qui a été dépecé" aux temps des colonisations, a-t-il déclaré à la MAP, en marge d'un séminaire sous-régional organisé, mercredi, par l’Institut panafricain de stratégies (IPS), Think Tank sénégalais, sur le thème "Penser la Question du Sahara et promouvoir des solutions innovantes".
"La question des provinces marocaines du sud ne peut se comprendre et se poser que sous l'angle du projet de large autonomie proposé par le Maroc et qui a été largement consolidé par la réforme constitutionnelle qui a libéré toutes les énergies et synergies et qui a permis à toutes les provinces du Royaume, dont celles du sud, de connaître une extraordinaire dynamique économique et sociale", a-t-il dit.
Toute autre tentative, a souligné M. Diallo, "c'est chercher à nous ramener en arrière .. c'est ramener cette dialectique idéologique entre l'est et l'ouest. C'est aussi continuer à avoir une couverture abracadabrante et déformante de la réalité et de ce que doit être non seulement le Maroc mais la paix et la sécurité dans cette région".
"La perspective n'est pas l'Union africaine. La seule perspective pour sortir de cette confusion créée par l'UA est que ce bloc disparaisse du moment qu'il n'est pas en mesure de résoudre des problématiques domestiques et par rapport auxquelles il fait appel à des puissances étrangères", a-t-il soutenu, notant que "cette Union n'est pas crédible et cela ouvre la voie à des manipulations par corruption, par le trafic d'influence etc".
Déroulant par ailleurs une chronologie des faits historiques qui prouvent et confortent la marocanité du Sahara, le DG du CEDS s'est interrogé "comment expliquer au moment de la création de l'Union du Maghreb Arabe le fait que l'Algérie n'a pas exigé la présence de la rasd ?".
"C'est là aussi une preuve supplémentaire que tout cela est artificiel", a-t-il dit, soulignant qu’"en acceptant l'acte constitutif de l'UMA, l'Algérie acceptait de fait la non-existence de la pseudo rasd".