A cet effet, "nous renouvelons notre indéfectible soutien au processus politique mené sous l'égide du Secrétaire général des Nations-Unies en vue de parvenir à une solution réaliste, pragmatique et durable au différend régional sur le Sahara marocain, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité", a déclaré l'ambassadeur Représentant permanent adjoint du Gabon à l'ONU, Franklin Joachim Makanga.
Le Gabon se félicite aussi du processus des tables rondes, avec la participation du Maroc, de l'Algérie, de la Mauritanie et du "polisario", en phase notamment avec la résolution 2548 du Conseil de sécurité d'octobre 2020, a ajouté le diplomate gabonais, tout en appelant le prochain Envoyé personnel du Secrétaire général à s'inscrire dans le prolongement des discussions entamées par son prédécesseur, M. Horst Kohler.
M. Makanga a en outre mis l’accent sur la nécessité de parvenir à une solution politique à ce différend et à une coopération plus forte et plus dynamique entre les États membres de l'Union du Maghreb arabe. Une telle démarche, a-t-il dit, contribuerait à la stabilité et à la sécurité dans l'ensemble de la région du Sahel.
«De même, le nouveau Modèle de développement socio-économique du Sahara marocain impulsé par le Maroc depuis 2015, recueille notre pleine adhésion», a fait savoir le diplomate gabonais, précisant que c'est fort de ces progrès significatifs que le Gabon, au même titre que d'autres pays, a ouvert un consulat général au Sahara marocain.
M. Makanga a aussi fait part des avancées notables enregistrées par le Maroc dans le domaine des droits de l'Homme, comme cela a été relevé par le Conseil de sécurité dans la résolution 2548.
"Il est tout aussi important de relever le strict respect par le Maroc du cessez-le-feu au Sahara, ainsi que son initiative de paix du 13 novembre 2020 visant à assurer la libre circulation dans le passage de Guergarate», a-t-il ajouté, avant d’exprimer la préoccupation du Gabon par les violations des droits fondamentaux dont sont victimes les populations des camps de Tindouf.
A cet égard, M. Makanga a indiqué que son pays estime judicieux de procéder à l’enregistrement des populations du camp de Tindouf, conformément au droit international humanitaire, aux recommandations du Secrétaire général de l’ONU ainsi qu'aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité.