Le travail syndical au sein de la MAP se déroule de la meilleure manière qui soit. Les syndicats représentés légalement, y exercent leurs prérogatives normalement dans le Conseil de la rédaction (CDR) et dans le Comité paritaire de gestion (CPG), deux organes statutaires de l’Agence, précise la MAP dans un communiqué.
"Le SNPM n’est pas présent à la MAP car ce syndicat a été incapable de faire élire des délégués. Pas un seul. Nous le mettons au défi de produire un quelconque récépissé légal de constitution. La direction ne peut pas recevoir un syndicat fantôme qui n’a pas une existence légale et formelle en son sein", indique la même source.
La MAP tient également à préciser que sa politique sociale est exécutée par une Fondation dont la transparence, l’efficacité et la qualité des services sont auditées et reconnues de tous, soulignant que les affaires de l’association sociale, dont le SNPM est nostalgique, ont fini devant la justice en des procès qui ont conduit à des peines de prison.
Maintenant, si comme par le passé, le SNPM n’a pas accès à des quotas d’embauche et de nomination à des postes à l’étranger, il faut qu’il sache que ces temps sont révolus. Les actes de gestion à la MAP sont désormais régis par des procédures claires, transparentes et documentées qui ne laissent aucune place au clientélisme, note l’Agence.
Le SNPM et ses dirigeants actuels sont des hommes du passé pour ne pas dire du passif. Ils ont transformé ce syndicat en rente personnalisée et en officine politique misérabiliste gérée dans l’opacité la plus complète, indique la même source.
Les syndicalistes honnêtes et authentiques ont été marginalisés. Les responsables actuels, et à leur tête Abdellah Bakkali, que le DG de la MAP a trainé devant la justice pour diffamation, ont conduit ce syndicat au naufrage et à la perte de ses positions, autrefois solides, dans de nombreuses institutions médiatiques, ajoute l’Agence MAP.
"On ne peut pas continuer à faire du syndicalisme ouvrier obsolète alors que le secteur a besoin d’un syndicat de cadres, moderne et expert, qui participe à trouver des solutions intelligentes pour sortir de la crise qui frappe les médias au lieu de continuer à considérer l’entreprise de presse, publique ou privée, comme un ennemi juré", conclut la même source.