L’ONG espagnole a déploré dans un communiqué le traitement laxiste et permissif réservé par la justice espagnole à cette affaire, fustigeant la position du juge, Santiago Pedraz, qui n’a pris aucune mesure restrictive contre ce criminel malgré les graves accusations qui pèsent sur lui, et celle du procureur général, dont «l'indulgence avérée dans le traitement de cette affaire est inacceptable".
"Pourquoi le juge d'instruction n'a-t-il pas posé de questions à l'accusé ? Pourquoi le procureur n'a-t-il pas procédé à un interrogatoire plus exhaustif ?", s’interroge l’ONG, notant que le magistrat et surtout le procureur général «ont négligé clairement leur devoir».
Et d'ajouter que cette affaire "remet en cause l'indépendance de notre système judiciaire et la séparation des pouvoirs de notre démocratie".