"La démarche marocaine peut parfaitement inspirer les pays frères voisins, avec une adaptation propre aux spécificités de chacun", a déclaré à la MAP ce professeur d’économie, député et vice-président de l’Union Pour la République (UPR/principal parti de la majorité).
Tout en émettant le souhait de voir les pays de la région s’inspirer du modèle marocain, cet ancien ministre secrétaire général de la présidence de la République mauritanienne entre 2007 et 2008 a qualifié d’"originale" l’approche développée par le Royaume, se félicitant d’un "travail purement marocain" qui a été le fruit d’une large consultation avec toutes les composantes de la société.
"Une action, dont l’output constitue une première dans la région", a-t-il fait observer, relevant que la conception de ce modèle est basée sur les fondements socio-culturels de la nation et tient compte de la pluralité de la société marocaine dans toutes ses composantes.
Selon lui, il s’agit d’une "ambition forte dans le cadre d’une approche novatrice reposant sur une diversité enrichissante".
Par ailleurs, le vice-président de l’UPR a relevé que la CSMD a fait un diagnostic clair, précis, fort et réaliste sur le chemin du développement, malgré le fait que le royaume ait accompli d’énormes progrès dans cette perspective au cours de ces dernières années.
Il a fait état d’"objectifs ambitieux et parfaitement réalistes et tout à fait accessibles", notamment au plan macroéconomique global avec un doublement du Produit Intérieur Brut (PIB) à l’horizon 2035.
L’économiste a estimé que cela correspondrait à un taux de croissance annuel autour de 5 à 7 %, qui rime parfaitement avec le potentiel de ce pays maghrébin.
Par ailleurs, les objectifs en matière social, au niveau de la santé et de l’éducation, sont parfaitement réalisables, a-t-il noté, ajoutant que dans le cadre de cette approche, le Maroc veut concilier entre l'édification d'un Etat fort et une société homogène mobilisée vers les objectifs de développement.