Le nouveau modèle de développement a proposé une vision à long terme et des orientations pour une économie nationale orientée sur la prospérité, le développement des compétences, la préservation des ressources naturelles dans un souci de durabilité et de rayonnement régional pour un positionnement mondial conséquent, a souligné l’enseignant-chercheur à la faculté des sciences juridiques, économiques et sociales-Fès.
A ses yeux, les actions et les chantiers prévus ne peuvent aboutir sans le recours à une démarche basée sur la bonne gouvernance, la culture de l’évaluation et les indicateurs de résultats et d’impacts.
‘’Les résultats sont tributaires également de l’implication des territoires et de l’amélioration des capacités de gestion des acteurs’’, a-t-il dit.
Rappelant que la réflexion sur la conception d’un nouveau modèle de développement a été amorcée dans le cadre des orientations contenues dans le Discours de SM le Roi Mohammed VI à l’occasion de la fête du Trône de 2019, l’universitaire a noté qu’il a été question "d’audace, d’esprit d’initiative et d’un sens élevé des responsabilités", en vue de dégager les faiblesses structurelles de l’économie nationale et de tracer la voie à suivre pour une transformation conséquente et bénéfique à toutes les composantes de la société.
L’élaboration du nouveau modèle de développement devait avoir pour point de départ les acquis et les atouts qu’il faut capitaliser, mais également et surtout les difficultés qui ont marqué la trajectoire de l’économie marocaine durant les dernières décennies, a-t-il fait remarquer.
Et d’ajouter que les changements à opérer à travers le nouveau modèle de développement ont été guidés par une bonne lecture des évolutions socio-économiques nationales et internationales constatées et par la recherche des moyens à même de répondre efficacement aux attentes et aspirations des citoyens.