"Il est légitime d’espérer que ce rapport soit un moyen efficace et viable de promouvoir le nouveau pacte social, pensé par une pluralité sociale qui existe dans nos mémoires et notre présent", a relevé Mme Alaoui, dans une déclaration à la MAP, notant que ce nouveau mode de raisonnement consiste à rendre effective la conscience nationale par la création d’une dynamique sociale, tout en poursuivant les réformes déjà menées au cours des deux dernières décennies.
L'universitaire a fait savoir que la particularité de ce rapport, fruit d'une réflexion multidisciplinaire, est la mobilisation des différents partenaires publics-privés, à travers leur implication dans l’élaboration d’une nouvelle forme d’organisation collective, qui se veut une feuille de route pour le Maroc à l’horizon 2035, relevant que ce rapport porte en son sein une vision stratégique, économique, sociale et environnementale, en traçant les contours d’un modèle ambitieux certes, mais réalisable par les marocains pour les marocains.
Après avoir passé en revue les trois parties du rapport, à savoir "Le Maroc d’aujourd’hui et le monde à venir", "Le nouveau modèle de développement: le Maroc de demain", et "Les leviers du changement", Mme Alaoui a précisé que ces dernières sont juxtaposées de telle façon qu’elles répondent à un mode de raisonnement concessif, longtemps resté du ressort des bailleurs de fonds.
"Le contexte mondial et les circonstances actuelles ont été riches d’enseignements et ont permis de démontrer que le Maroc a des moyens propres, inestimables et inépuisables en ressources humaines qui peuvent apporter le changement tant espéré d’un Maroc audacieux, cohérent et agissant", a affirmé la coordinatrice du master Droit international des affaires.
Le rapport a dressé l’état des lieux en diagnostiquant les insuffisances et en corrigeant les erreurs du passé par la consolidation des acquis, mais surtout en déployant de nouvelles stratégies, plus cohérentes, plus anticipatives et plus inclusives au futur, a-t-elle poursuivi.
"Il était temps de mettre l’accent sur les deux secteurs en souffrance, l’éducation et la santé, leviers primordiaux et incontournables de l’évolution de toute société, désireuse d’un avenir bâti sur des bases solides pour faire émerger une gente du savoir", a insisté l'universitaire, notant que parmi les chantiers transformateurs figure le numérique qui constitue, selon elle, l’occasion idoine pour le Maroc d’accompagner la révolution digitale.