Ces axes "permettent à la fois d'aller plus vite sur nos lignes de force actuelles, mais également d'adresser les sujets d'avenir, dans un environnement de plus en plus imprévisible, et de saisir les fenêtres d'opportunité", a expliqué M. Alaoui dans une déclaration à la MAP.
Ils sont, à cet égard, "judicieux et correspondent à la lettre et à l'esprit de la lettre" des orientations royales, qui précisaient que la CSMD "n'a pas vocation à se substituer à l'exécutif, mais à identifier les sujets essentiels qui doivent permettre de redéfinir notre modèle de développement", a-t-il poursuivi.
Abordant la question des synergies à mettre en place pour garantir une mise en œuvre effective des objectifs tracés, M. Alaoui a fait remarquer que "l'alignement des intérêts et des hommes a toujours été un sujet prégnant pour le Maroc, qui souffre d'une fragmentation structurelle, notamment au niveau de sa technostructure administrative".
"Selon la commission, le temps de la convergence et de la cristallisation des efforts est venu", a-t-il relevé, notant que le plus grand défi "est celui de l'exécution de cette feuille de route ambitieuse qui permettrait au Maroc de corriger certaines disparités occasionnées par la marche vers la croissance opérée depuis les années 2000".
"Le fait que la CSMD a proposé un mécanisme de suivi placé sous l'autorité de Sa Majesté le Roi garantit que les travaux de la commission puissent voir le jour sans parasitage politique", a-t-il conclu.