Dans un article publié sur le site d'information Formiche, M. Baccolini relève que « la décision des autorités espagnoles de ne pas aviser leurs homologues marocaines de l'arrivée du chef des milices du polisario est un acte prémédité et un choix délibéré de l’Espagne, dont le Maroc prend pleinement acte et il en tirera toutes les conséquences».
L’accueil du dénommé Brahim Ghali, qui est poursuivi pour crime contre l'humanité et pour violation graves des droits de l'homme, est considéré comme "un acte de trahison envers le Maroc", a-t-il dit.
Par ce comportement, l'Espagne « fait fi de l'esprit de bon voisinage» avec le Maroc, un partenaire privilégié de l'Union européenne, et en particulier de l'Espagne dans «la gestion des flux de migrants d'Afrique vers le Vieux Continent".
Le Maroc est en première ligne également dans la coopération internationale pour la lutte contre le terrorisme et "joue un rôle central dans la lutte contre le trafic de drogue et dans la coopération en matière des migrations", a-t-il poursuivi.