Dans une déclaration à la MAP, M. Azzouzi a souligné que l’attitude de Madrid, qui est "inacceptable, condamnable et constitue une provocation explicite envers le Maroc", suscite une incompréhension et des interrogations légitimes.
"L’Espagne a souffert et souffre toujours du séparatisme ayant des répercussions néfastes sur sa stabilité et son unité. Mais jamais un acteur politique marocain et aucune force vive de la société marocaine n’ont pris position ou entrepris un acte pour soutenir la thèse séparatiste chez le voisin ibérique", a noté M. Azzouzi, également membre du Conseil d’administration de l’Université euro-méditerranéenne de Fès.
Revenant sur les plaintes déposées par les victimes du dénommé Brahim Ghali, il a relevé que "rien ne peut justifier que des criminels poursuivis pour des viols, des tortures et autres crimes peuvent être accueillis tranquillement sous prétexte qu’il s’agit d’un acte humanitaire".
Dans un pays respectueux du droit et compte tenu de la manière dont le dénommé Brahim Ghali est entré en Espagne et pour éviter qu’il utilise le même "modus operandi" pour fuir le pays, "pourquoi les autorités espagnoles n’ont pas mis ce criminel sous une surveillance policière pour ne pas échapper à la justice?", s’est-il interrogé.
L'universitaire a ainsi déploré le non-respect flagrant par l'Espagne de "la morale, du bon sens, des valeurs démocratiques et des principes de bon voisinage et de partenariat", en accueillant un individu dont l'implication dans des violations graves des droits de l'Homme est suffisamment prouvée à l'encontre même de plusieurs personnes de nationalité espagnole.