Le dénommé Brahim Ghali, accusé de graves crimes de génocide, de meurtre, de torture et de disparition, fait l’objet depuis 2008 d’un mandat d’arrêt et depuis, il n’a pas pu accéder en Espagne ou à un autre pays européen, indiquent les représentants du tissu associatif marocain dans un "Appel", publié mercredi, dénonçant "une fois de plus la tentative de consacrer l'impunité du dénommé Brahim Ghali".
Le chef des séparatistes n’a jamais répondu de ses actes violents commis contre des victimes marocaines et espagnoles malgré sa convocation en 2016 par l’Audience nationale, la plus haute juridiction pénale espagnole, suite à une plainte déposée par l'Association sahraouie pour la défense des droits de l'Homme (ASADEDH) en 2012, rappelle la même source.
Ainsi, les signataires de cet Appel ont réitéré leur "indignation de constater que le chef des milices du polisario se trouve en Espagne sans que les autorités judiciaires espagnoles n'aient encore pris les mesures nécessaires afin de l'arrêter pour les graves crimes de génocide, de meurtre, de torture et de disparition dont il est accusé".
"Aujourd'hui, le chef des séparatistes du polisario se trouve à l'hôpital San Pedro de Logrono, où il est admis sous une fausse identité, ce qui constitue une opportunité historique pour que justice soit rendue et ainsi mettre fin à l'impunité et protéger les droits des victimes", font noter les organisations et acteurs associatifs représentant la diaspora marocaine en Espagne.
Tout en exprimant sa confiance en la Justice espagnole, le tissu associatif marocain réclame la réactivation du processus judiciaire contre le dénommé Brahim Ghali pour des crimes contre l'humanité et les mesures nécessaires pour qu’il ne quitte pas le territoire espagnol avant d’être jugé.
"Tant les victimes espagnoles du terrorisme du polisario que les dissidents sahraouis de Tindouf, qui ont subi des tortures et des viols, continuent de vivre dans une situation déplorable d'abandon, exigeant que justice soit enfin rendue et que leurs droits spoliés soient reconnus", conclut l’Appel.