"Justifié par des raisons humanitaires, cet accueil constitue une provocation en contradiction avec les relations profondes et séculaires entre nos deux peuples et pays, et indigne de l'esprit de partenariat mutuel et équitable" entre les deux parties, a indiqué le PPS dans des correspondances adressées à des partis de gauche espagnols.
Dans ces missives publiées sur son site Internet, le PPS a fait part de son étonnement de l'accueil en catimini par les autorités espagnoles du dénommé Brahim Ghali sous une fausse identité.
Cette décision "officielle et volontaire" suggère que si l'Espagne salue, d'un côté, la coopération avec Rabat dans des domaines spécifiques, notamment économique et sécuritaire et la coordination en matière d'immigration et de lutte antiterroriste, elle fait fi, de l'autre, de la confiance qui doit primer dans les relations entre les deux pays voisins, comme en témoignent les actions entreprises en faveur des séparatistes et contraires à la souveraineté du Maroc sur l’ensemble de ses territoires.
Le parti a, en outre, souligné son rejet de cet acte "décevant", fondé sur l'hostilité manifeste du dénommé Brahim Ghali à l'intégrité territoriale du Royaume, qui fait l'unanimité nationale, ajoutant que le chef des séparatistes est poursuivi devant des tribunaux espagnols pour son implication dans des crimes contre l'humanité et des violations flagrantes des droits de l'Homme contre les séquestrés dans les camps de Tindouf.
Le PPS a dit aspirer à "toutes les initiatives que peuvent entreprendre ces partis pour contribuer à rectifier cette grave erreur", et ce dans le cadre d'une approche constructive fondée sur l'attachement aux liens de confiance, d'estime et de coopération équilibrée entre les deux pays.