Lors de la séance des questions orales à la Chambre des conseillers, M. Amara a souligné que "la valeur de l'actif routier national est estimée à plus de 300 MMDH, et que l'absence d'un effort soutenu d'entretien serait une perte pour le pays".
Le coût de l'entretien régulier du réseau routier s'élève à 250 millions de dirhams par an, a relevé le ministre, qui a souligné que son département est soucieux de consolider les acquis dans le domaine de l'entretien routier, notamment au vu de l'augmentation des investissements liés à la construction de nouvelles routes.
"Les travaux d'extension, de construction et de réhabilitation du réseau routier pour répondre aux besoins croissants du trafic routier coûtent près de 54% du budget alloué annuellement par le ministère aux routes", a-t-il précisé.
Dans ce sens, M. Amara a noté qu'il existe certains problèmes qui entravent le travail du ministère à ce niveau, notamment ceux liés aux nouvelles exigences en matière de programmation et de financement, à l'instar de la voie express Tiznit-Dakhla.
En ce qui concerne les routes communales, dont la longueur totale devrait atteindre 33.000 km, M. Amara a indiqué que des efforts sont déployés par les collectivités territoriales en coordination avec le ministère et les parties prenantes, pour améliorer la fréquence et la qualité d'entretien des routes rurales, en vue de préserver l'actif routier dans le monde rural.
Le responsable gouvernemental a en outre fait savoir que la réalisation de l'équilibre requis entre l'entretien du réseau routier, la préservation de l'actif routier et la construction de nouvelles routes constitue un défi pour le ministère, indiquant qu'il existe un problème lié au fonds spécial de financement des projets routiers, du notamment à la fluctuation des revenus du carburant.