"L’entretien entre le Secrétaire Blinken et le Ministre Bourita a démontré que les relations entre le Maroc et les États-Unis ne sont pas simplement historiques et amicales - elles sont actives, en croissance et stratégiques", a relevé ce spécialiste des questions internationales, dans une déclaration à la MAP à Washington.
M. Dark a ajouté qu’à l’heure où la nouvelle administration américaine s’active pour reprendre la place de l’Amérique sur la scène internationale et "rétablir la confiance sur le fait qu’elle valorise la coopération et le partenariat avec les alliés, il est clair que les États-Unis souhaitent que le Maroc soit un partenaire essentiel pour la sécurité et la stabilité au Sahel, le développement économique en Afrique, la paix au Moyen-Orient et la lutte contre le changement climatique".
"Aucun autre pays de la région n'est mieux placé pour des partenariats significatifs avec les États-Unis", a poursuivi l’analyste américain, notant que la teneur des discussions bilatérales de vendredi entre les deux responsables est "la preuve que les États-Unis sont convaincus de cette réalité".
Au cours de l’entretien avec M. Bourita, le chef de la diplomatie américaine a relevé que le "partenariat stratégique de longue date" unissant le Maroc et les Etats-Unis est "fondé sur des valeurs et des intérêts communs en matière de paix, de sécurité et de prospérité régionales".
Il a en outre "salué le leadership" de SM le Roi Mohammed VI dans la lutte contre le changement climatique et l’investissement dans les énergies renouvelables, tout en encourageant le Maroc à "aider à promouvoir une croissance économique verte et le développement en Afrique".
Evoquant les possibilités d’accroître la coopération sur le continent pour "promouvoir la prospérité économique et la stabilité", M. Blinken a mis en avant "le rôle clé du Maroc dans la promotion de la stabilité au Sahel et en Libye".
D’après le site d’information américain Axios, le Secrétaire d'État américain a également affirmé, lors de cet entretien, que l'administration Biden ne reviendrait pas sur la reconnaissance par les Etats-Unis de la souveraineté du Maroc sur le Sahara.