«Efficaces et modernes, les services de renseignement marocains constituent un rempart contre l’intégrisme et leur rôle est stratégique pour prévenir de nouvelles attaques en Europe», souligne la revue, qui rappelle notamment la contribution marocaine au démantèlement d’une cellule terroriste en France à la veille des vacances de Pâques.
Selon la revue italienne, «on parle trop peu des efforts déployés par le Maroc en Europe pour lutter contre le terrorisme islamiste. Cependant, Rabat joue un rôle crucial dans la lutte contre le terrorisme international depuis des années, à tel point que le FBI et la CIA américains reconnaissent l'engagement du Royaume et les résultats atteints».
Elle rappelle que «les efforts du Maroc dans cette direction remontent au lendemain des attentats du 11 septembre, lorsque le pays s'est clairement rangé du côté de l'Occident; un engagement qui s'est ensuite poursuivi avec les attentats de Casablanca (11 mai 2003) jusqu'à l'identification des auteurs de la décapitation de deux jeunes étudiantes européennes, la Danoise Louisa Vesterager Jespersen et son amie norvégienne Maren Ueland, tuées en 2018 près de Marrakech ».
Citant Maha Ghazi, chercheuse au Centre international pour l'étude de l'extrémisme violent (ICSVE), la revue italienne relève que «La coopération internationale dans la lutte contre le terrorisme est l'une des approches multidimensionnelles et les plus globales de la stratégie du Maroc, en particulier avec des partenaires majeurs tels que les États-Unis, la France et l'Espagne ».
Le Maroc est devenu une référence en matière de lutte antiterroriste, a-t-elle souligné.
Même constat chez Majda Mehrar, chercheuse à l’Université Catholique de Milan citée par la revue et qui relève que le Maroc émerge comme le pays le plus avancé d’Afrique dans ce domaine.
Panorama souligne également le climat de stabilité et de tolérance qui règne au pays grâce au leadership de SM le Roi Mohammed VI qui incarne l’institution d’Imarat Al Mouminine, rempart contre le radicalisme.