Sanchez Serra a écrit, dans un article publié par le quotidien péruvien à large diffusion "La Razon", que "la dynamique en faveur de la marocanité du Sahara reflète le soutien croissant et sans équivoque au Maroc et au plan d'autonomie présenté par le Royaume en 2007", notant que cette initiative "sérieuse, pertinente, crédible et réaliste est l’unique base d’un règlement juste et durable de ce conflit artificiel".
L’expert a rappelé que 21 pays de différentes régions du monde ont ouvert des consulats généraux dans les provinces du sud du Royaume, estimant que c’est une dynamique qui se poursuivra dans l’avenir. Pour lui, l’ouverture récemment par le Sénégal d’un consulat général dans la ville de Dakhla s'inscrit justement dans le cadre de l'affirmation par la communauté internationale de la souveraineté du Maroc sur son Sahara.
La diplomatie marocaine, sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI, a engrangé de grands succès, notamment la reconnaissance par les États-Unis de la pleine et entière souveraineté du Royaume sur le Sahara, a fait observer Sanchez Serra.
Et de relever que la décision de Washington a été suivie de plusieurs décisions affirmant la marocanité du Sahara marocain, comme la signature d'un nouvel accord de coopération dans le domaine de la pêche maritime entre le Maroc et la Russie, qui inclut les provinces du sud, la visite d'une délégation de haut niveau de la Chambre de commerce chinoise à Dakhla, l’appel de nombreux acteurs politiques européens à suivre l'exemple des États-Unis et le renforcement de la coopération avec la Grande-Bretagne.
Sanchez Serra a souligné que "cette présence internationale au Sahara marocain, qui bénéficie de la stabilité dont jouit le Royaume, n'est pas due au hasard", expliquant que les efforts se poursuivent pour mettre en œuvre le modèle de développement lancé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI en 2015 et doté d’un budget de 8 milliards dollars.
L’expert péruvien ajoute que ce modèle de développement vise à faire des provinces du sud du Royaume un "véritable levier de développement" à travers des projets d'envergure tels que des unités industrielles, des pôles technologiques et des ports comme celui de Dakhla, outre les centrales solaires et éoliennes, les stations de dessalement d'eau de mer et les barrages. Des projets dans lesquels les acteurs économiques des provinces du sud sont fortement impliqués.
D’autre part, il est revenu sur la manœuvre "aberrante" de l'Algérie qui a déployé des milices du polisario pour bloquer le passage frontalier d’El Guerguerat entre le Royaume et la Mauritanie, avant que le Maroc n'intervienne et libère le passage. Le régime algérien exploite les sahraouis retenus sur son sol pour s’en prendre au Maroc, à ses intérêts et à la stabilité de toute la région du Maghreb, a conclu l’expert péruvien.