Dans un article intitulé "Une solution simple pour l’impasse algérienne", la publication relève qu’"un régime qui ne peut offrir à sa population ni le lait, ni le beurre, ni la semoule, ni la banane...etc, ne peut en définitive lui offrir un avenir décent. Ni taper sur la table dans les enceintes internationales autres, bien sûr, que la malheureuse et pitoyable Union africaine!".
Pour Mokhtar Salamate, l’auteur de l’article, "les Algériens sont clairs et nets: +Nous voulons un État civil et non militaire !+. Et les voisins voient la légitimité de leur cause nationale avancer vite -les États-Unis ont reconnu la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara- et la mascarade du Polisario devenir une risée internationale à cause des convulsions pathétiques des généraux algériens, de Figuig à Addis-Abeba".
Ainsi, la "capacité de nuisance" de l’Algérie "s’est largement diluée à cause de la bêtise de ses vieux généraux et d’une prise de conscience universelle qui fait qu’aujourd’hui l’Algérie est perçue dans sa vraie réalité intrinsèque: un tigre en papier", relève la publication en ligne.
"Si personne ne craint plus l’Algérie, c’est parce que la junte militaire au pouvoir a durablement décrédibilisé le pays", écrit M. Salamate. La seule fonction de l’Algérie aujourd’hui est de servir de "variable d’ajustement dans le positionnement des grandes puissances dans la région", remarque-t-il, citant le bras de fer discret franco-allemand au Sud de la Méditerranée, le rapport de force ouvert UE-USA dans le Sahel, les manœuvres hégémoniques turques en cyrénaïque, la projection de puissance des pays du Golfe au Maghreb, l'offensive chiite iranienne en Afrique de l’Ouest, etc.
De même, la manipulation de l’Algérie et son instrumentalisation, à cause notamment du Sahara marocain et de la rivalité ouverte entre les deux pays, "sert de marqueur dans toutes ces affaires dont l’issue probable obérera sans doute l’avenir d’une région comme la nôtre", ajoute le média.
En somme, "tous ceux qui pensent que l’impasse algérienne n’a aucune issue possible, autre qu'une nouvelle guerre civile ou une implosion aux conséquences incalculables du système, ont tort", estime l’auteur de cet article, ajoutant que "la solution est très simple : il faut que les vieux militaires qui ont +spolié+ l’Algérie depuis l’indépendance et préempté sans vergogne ses ressources s’en aillent. C’est simple comme bonjour".