Ce centre, qui est le fruit d'un partenariat entre la Direction provinciale du MEN à Khénifra, l'Académie Régionale de l’Éducation et de la Formation de Béni Mellal-Khénifra, la Direction de l’Éducation non formelle et l'Association Al Massira pour le Développement et la Culture a pour objectif d’offrir aux décrocheurs de moins de 20 ans ayant abandonné prématurément les bancs de l’école pour diverses raisons, une seconde chance pour intégrer la vie professionnelle.
Dans ce sens, l'école dispense une formation axée sur la scolarisation et le rattrapage des décrocheurs et leur qualification pour s’intégrer et développer leurs compétences professionnelles.
Environ 67 bénéficiaires, dont 56 garçons et 11 filles, bénéficient des services de ce centre, où ils poursuivent des formations professionnelles diverses dans des spécialités comme la coiffure, la couture, en plus des cours scolaires, sous la supervision de trois animateurs, trois formateurs, un encadrant en plus d'un spécialiste en soutien psychologique, d'un coach sportif et d’un professeur d'arts plastiques outre le personnel administratif et pédagogique du centre.
Ce centre, qui comprend en plus des salles de classe, un atelier de coiffure, de couture, un espace artistique et des stades de proximité, mise sur l’acquisition des jeunes bénéficiaires de compétences de base leur permettant de s'intégrer dans l'éducation formelle et de s'initier dans la formation professionnelle ou par diplôme ou dans la qualification dans des diverses professions.
Le centre ambitionne également de fournir aux bénéficiaires des compétences professionnelles et scolaires de base de manière à leurs permettre d’achever leur formation professionnelle et s’intégrer dans la vie professionnelle, en plus de pratiquer des activités artistiques, culturelles et sportives.
Dans une déclaration à la MAP, le directeur provincial du MEN à Khénifra, Moustafa Moumen a indiqué que l’école de la deuxième chance -nouvelle génération- du Centre de la Marche Verte profite à 67 bénéficiaires de moins de 20 ans, dans le cadre d'un partenariat entre la Direction provinciale du MEN l’AREF et l'Association Al Massira.
Et d’ajouter que ce centre offre une deuxième opportunité pour les adolescents de se former, de se qualifier et d'acquérir des compétences facilitant leur réintégration dans l'enseignement public mais également dans le monde professionnel en parallèle avec les activités éducatives, artistiques et sportives qu’il propose.
La direction provinciale du MEN travaille actuellement sur la création d’une troisième école dans la province de Khénifra pour la prochaine rentrée des classes.
Pour sa part, M. Lahcen Kaf, président de l'Association Al Massira pour le développement et la culture, a assuré que grâce à une expérience de deux ans dans la gestion de ce centre qui attire un certain nombre de décrocheurs ayant abandonné les bancs de l’école appartenant à une catégorie vulnérable où ils reçoivent une offre de formation par laquelle ils obtiennent des certificats de qualification dans plusieurs professions comme la coiffure la couture en plus de leur rattrapage en termes de scolarisation.
Il a cité l’apport de l'AREF et la direction provinciale du MEN à Khénifra qui ont offert le foncier et fournissent un soutien financier à l'association en charge de la supervision du centre, outre la remise aux bénéficiaires des kits pédagogiques nécessaires et l’embauche de formateurs et de superviseurs.
Par ailleurs, l'association Al Massira supervise la gestion du centre et le recrutement des animateurs et des encadrants pour la qualification pédagogique des bénéficiaires, des cadres pour la formation professionnelle et met à la disposition des bénéficiaires un assistant social dont la mission est de les accompagner et les guider dans le processus de formation et d'intégration professionnelle.
Ce centre fait partie du programme lancé par le ministère de tutelle en 2014, ciblant les enfants non-scolarisés âgés de 13 à 18 ans, qui rencontrent des difficultés d'accès aux centres de formation professionnelle et au marché du travail, en raison de leur faible niveau académique et qualifications professionnelles.