Huit jours durant, une pléiade de femmes s'affrontent à la nature captivante de la perle du Sud marocain et mettent à l'épreuve leur condition physique, en menant des étapes assez dures, tout en alliant endurance physique, émotions et découverte de cette belle région.
Les participantes prouvent, à travers ce raid, que le sport est bel et bien un vecteur d'affirmation pour la femme, jeune, moins jeune, étudiante, maman... bref, elles sont toutes amenées à travers cette compétition au dépassement de soi et à la persévérance.
Cette année marque la 7ème édition du challenge sportif "Sahraouiya", qui se tient du 13 au 20 mars à Dakhla, sous le signe de la solidarité agissante, pour promouvoir les valeurs de la solidarité, à travers une expérience qui marque toutes celles qui la vivent.
Organisée par l’association "Lagon Dakhla pour le développement du sport et l'animation culturelle" et le groupe Dakhla Attitude, "Sahraouiya" est un véritable tremplin sportif qui rassemble cette année encore des équipes venant des quatre coins du Royaume, mais également du continent africain et d’Europe.
La présidente de l'Association "Lagon Dakhla" et co-organisatrice de "Sahraouiya", Laila Ouachi, a affirmé dans une déclaration à la MAP que l'édition de cette année se déroule dans des "conditions assez spéciales", vu le contexte de la pandémie de covid-19, ajoutant que cet événement se tient dans le respect strict des mesures sanitaires préventives recommandées par les autorités compétentes.
Cette édition connaît la participation de 35 équipes, venues des différentes régions du Maroc, de pays africains et d'Europe, a précisé Mme Ouachi, notant que les participantes "iront tout au long de la compétition à la découverte de la ville extraordinaire de Dakhla, afin de soutenir les causes de la solidarité et l'empathie".
"Ce sont des femmes venues de divers horizons pour une seule et même cause : le dépassement de soi et la solidarité féminine", a-t-elle fait valoir, indiquant que cette expérience "se passe dans une très bonne ambiance et marquera à jamais les esprits des participantes".
Pour sa part, la présentatrice TV Laila Haddioui, qui participe pour la première fois à ce raid, a affirmé que la compétition de Sahraouiya est extraordinaire et se passe dans une ambiance très conviviale, soulignant qu'elle inculque aux participantes l'esprit d'équipe, le challenge et le dépassement de soi.
Elle a également exprimé sa joie et sa fierté de faire partie de cette aventure qui a un objectif noble, celui de soutenir des associations, notant qu'elle donne, avec sa binôme, le meilleur d'elles-mêmes pour mener à bien toutes les épreuves.
Les participantes soutiennent des associations à vocation multiple, dont l'association "sport dans la ville", qui assure la mise en place et l'encadrement de centres sportifs dans des quartiers difficiles et l'association "Au cœur de l'amitié euro-marocaine", œuvrant pour protéger les enfants en situation difficile des risques de délinquance.
Parmi les associations soutenues dans cette compétition "Jood", qui est un mouvement citoyen bénévole, porté par la volonté de ceux qui veulent agir pour aider les sans-abris et ainsi leur permettre de retrouver un minimum de dignité à travers des actions favorisant le lien social pour aboutir à l’insertion professionnelle et sociale du plus grand nombre de SDF.
Les participantes à la 7e édition de Sahraouiya soutiennent également l'association marocaine de soutien et d'aide aux personnes trisomiques (AMSAT), qui vient en aide aux jeunes atteints de trisomie et leurs familles, afin de leur transmettre un message de courage et de persévérance dans leur combat quotidien pour une meilleure insertion dans la société.
Cette année, la présentatrice belge et l'ex miss Belgique, Tatiana Silva est la marraine de "Sahraouiya" et de son esprit de solidarité. Elle est également ambassadrice de l’Unicef, et s'engage au quotidien en faveur de plusieurs causes et associations.
Initié sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, "Sahraouiya" est un plaidoyer pour une solidarité qui dépasse les frontières de la langue et de la culture.