Présentant les projets de loi organiques relatifs au processus électoral devant la commission de l’intérieur, des collectivités territoriales et des infrastructures à la Chambre des conseillers, M. Laftit a affirmé que ce dispositif s’inscrit dans la préparation des prochaines élections générales sur la base d'une approche nouvelle visant le développement des institutions élues et l’instauration d’un cadre général adéquat pour cette étape importante de la vie démocratique nationale.
Rappelant que ces textes ont été le fruit de consultations intenses et profondes avec les instances politiques, représentées ou non dans le parlement, suivant une approche participative, M. Laftit a souligné que ce dispositif est en droite ligne avec la vision du Royaume en matière de gestion de la vie électorale marocaine, basée sur la capitalisation des acquis et l’ouverture sur les mutations sociétales dans le but de développer et de moderniser le système électoral progressivement.
Par ailleurs, le responsable a rappelé les principales nouveautés et les amendements introduits à ces textes, à savoir le projet de loi organique N°04.21 modifiant et complétant la loi organique N°27.11 relative à la Chambre des représentants, le projet de loi organique N°05.21 modifiant et complétant la loi organique N°28.11 relative à la Chambre des conseillers, le projet de loi organique N°06.21 modifiant et complétant la loi organique N°59.11 relative à l’élection des membres des conseils des collectivités territoriales et le projet de loi organique N°07.21 modifiant et complétant la loi organique N°29.11 relative aux partis politiques.
De leur côté, les membres de la chambre ont salué l’attention portée à l’organisation des élections à temps, malgré la conjoncture sanitaire actuelle, estimant que la révision du système électoral est une occasion pour renforcer le processus démocratique.
Les prochaines élections donneront un nouveau souffle aux réformes politiques et socio-économiques entreprises dernièrement dans le Royaume, ont souligné les membres de la chambre des conseillers, relevant que ces échéances constituent un moyen de produire des institutions constitutionnelles solides.
Ils ont, de même, mis en exergue la discrimination positive au profit des femmes, en tant qu’étape vers la parité effective, plaidant pour des mécanismes à même d’assurer la représentativité des jeunes et des Marocains du monde qui sont des composantes essentielles du développement.
De même, la question du quotient électoral sur la base des inscrits a fait l’objet d’un large débat su sein de cette commission.