«En interne comme à l’international, l’engagement du Royaume a toujours été celui qui promeut le rôle capital des femmes en protégeant leurs droits légitimes et en imbriquant pleinement leur action aux efforts de développement engagés», souligne M. Amrani dans un communiqué parvenu lundi à la MAP.
Il a indiqué que les deux moitiés d’une société ne se soupèsent pas, elles se complètent et le Maroc en a la conviction et son action en témoigne.
Pour le diplomate marocain, les célébrations de la Journée internationale des femmes ne seront toutefois des célébrations de toujours que lorsque l’on aura en Afrique et ailleurs fait la mue de ce travers inacceptable d’une égalité Homme-Femme encore à parfaire.
«La voix des Femmes n’a pas encore les résonances qui lui reviennent de droit et malheureusement c’est souvent l’oppression, le sexisme et la violence exercée par sexe opposé qui en est la cause originelle», dit-il.
Et d’ajouter que ce jour international des droits des femmes nous rappelle certes qu’un long chemin a été effectué, mais qu’un tout aussi long chemin nous attend encore, notant que si la satisfaction n’est pas de mise, c’est la conscience d’une responsabilité commune qui s’impose.
«Comment tolérer que les Femmes soient réduites au silence là où leurs paroles ont toujours été celles de la raison. Comment tolérer que les femmes soient encloisonnées là où leurs libertés ont toujours été celles qui ont fait avancer nos sociétés. Comment tolérer que les femmes soient violentées là ou leurs actions ont toujours été celles de la protection», s’interroge M. Amrani, faisant observer que le mépris à l’endroit des femmes ne traduit qu’ignorance et ignominie et qu’il ne serait salir autre que l’honneur de ceux qui le portent.
Il soutient qu’il est peut-être aucun autre Continent de ce monde qui sait ce qu’il doit à la femme autant que le Continent africain. Berceau de l’humanité et terre de valeur, l’Afrique a le visage d’une femme qui materne ses enfants avec amour, dit-il, relevant que
Beaucoup ont malheureusement consommé la rupture du cordon ombilical, en trahissant l’éducation qui a été celle de la nation africaine et en oubliant de chérir ce qu’on a de plus précieux, à savoir la complémentarité de nos êtres et l’interdépendance de nos devenirs.
Les femmes sont de tous les grands combats africains et aucuns ne se gagnera sans elles, retient le diplomate, estimant qu’en politique, en économie, dans la recherche, en religion, dans le sport et en science, l’Afrique a besoin de l’engagement de ses femmes qui honorent nos nations par leurs intelligences, leurs compétences et leurs dévouements.
Et M. Amrani de lancer un appel pour faire en sorte que les célébrations d’aujourd’hui soit en Afrique, celle de la mémoire et celle du repenti qui donne aux Femmes la place centrale qui est la leur aux cotés des hommes pour que ensemble ils puissent marcher d’un pas parfaitement synchronisé vers un avenir qui lui ne fait aucune distinction de sexes.