Dans un communiqué, le CNDH a fait savoir que l'organisation onusienne a lancé une campagne #IStandWithHer pour commémorer la Journée internationale des droits des femmes et célébrer les femmes leaders et rendre hommage à leurs efforts, en vue de réaliser l'égalité des sexes.
Mme Bouayach a été choisie aux côtés d'un groupe de femmes leaders dans le domaine, note la même source, expliquant qu'il s'agit notamment de Cleo Kambugu (Ouganda), Mitzi Tan (Philippines), Editar Ochieng (Kenya) et Maria de Luz Padua (Mexique)
A cette occasion Mme Bouayach a déclaré qu'"à travers mes diverses expériences, j'ai appris que la responsabilité est une rencontre entre les connaissances, qui doivent être mises à jours en permanence, et les expériences quotidiennes qu'il faut constamment renouveler en fonction de chaque question, tout en s'attachant au principe de consultation".
En sa qualité de présidente du CNDH, Mme Bouayach plaide en faveur de l’instauration de quotas de femmes dans la représentation politique, souligne l'article dédié à la campagne, passant en revue les principales questions sur lesquelles elle se focalise dans son action et qui concernent, notamment, l’égalité d’accès à l’éducation pour les femmes et les filles au Maroc, l’abolition des mariages d’enfants et la promotion des droits des femmes et des filles handicapées.
"Pour cette femme au parcours éclectique, allant du journalisme à la politique, en passant par les droits de l’Homme, et qui est devenue la première femme à diriger une organisation non gouvernementale au Maroc, le leadership fait depuis toujours partie intégrante de sa carrière", poursuit l'article.
Mme Bouayach s'est dite convaincue qu’au lendemain de la Covid-19, "nous devrons tourner le dos aux modes de vie d’avant la pandémie", notant que le monde après la Covid-19 sera un monde "qui reconnaît l’égalité, qui lutte contre la discrimination et qui reconnaît la valeur des êtres humains".