Les journaux et sites d'information jordaniens ont été unanimes à souligner que la démarche d’Amman représente un renouvellement du soutien jordanien au Maroc dans la défense de sa souveraineté sur le Sahara et de son intégrité territoriale.
Citant Ayman Al-Safadi, la presse écrit que l’ouverture du consulat du Royaume Hachémite est une affirmation de la position constante jordanienne de défendre l'intégrité territoriale du Maroc et d’œuvrer avec ses frères pour parvenir à une solution à la question du Sahara marocain, conformément aux décisions de légitimité internationale et à l'initiative d'autonomie lancée par le Maroc, qui constitue la seule solution logique à ce conflit.
Par ailleurs, les médias jordaniens ont mis l’accent sur les relations historiques et stratégiques unissant les deux royaumes, qui se manifestent par une coopération permanente et une coordination ininterrompue entre les dirigeants et les responsables des deux pays à tous les niveaux, qualifiant ces relations de modèle de la coopération arabo-arabe.
Selon la presse jordanienne, la coopération stratégique entre Rabat et Amman contribuera à atteindre les objectifs des deux pays en matière de développement et à relever tous les défis communs auxquels les deux peuples frères sont confrontés.
La présence du ministre jordanien des Affaires étrangères et des Expatriés dans la ville marocaine de Laâyoune reflète la profondeur des relations unissant les deux Royaumes, relève la même source, expliquant que la visite du chef de la diplomatie jordanienne sert aussi les intérêts arabes.
Le responsable jordanien a révélé que les deux pays s’apprêtent à signer plusieurs accords bilatéraux, soulignant l’impératif d’œuvrer pour les intérêts des deux pays et pour un monde arabe sûr, stable et exempt de désaccords, fondé sur la coopération, l'amour, la paix et le respect mutuel.
Il a également appelé à unifier les efforts dans la région arabe et à se concentrer sur les défis communs et sur l’apaisement des tensions pour garantir une vie décente aux peuples arabes.