Organisée par la Fondation du Forum d'Assilah, le Forum méditerranéen de la jeunesse au Maroc (FOMEJE), l'Ordre international d'arbitrage et des sciences juridiques et la commune d'Assilah, cette session vise à promouvoir et diffuser la culture des modes alternatifs de règlement des conflits, en prenant comme exemple la médiation familiale, tout en mettant en exergue son impact positif et son rôle dans la résolution des conflits d'une manière rapide.
"Cette session, dont bénéficient environ 30 jeunes de la ville d’Assilah, titulaires de licences, de masters ou en cycle de doctorat, intervient dans le cadre du contexte international actuel, marqué par des conflits et différends qui opposent différentes parties", a indiqué le coordinateur général du FOMEJE, Yassine Isbouia, dans une déclaration à la presse.
La session, a-t-il poursuivi, vise ainsi à renforcer les capacités de ces jeunes dans le domaine d’analyse et de gestion des conflits pour les munir des outils nécessaires à même de leur permettre de résoudre ces conflits de manière à satisfaire toutes les parties.
Pour sa part, la présidente de l'Ordre international d'arbitrage et des sciences juridiques, Najat Maghraoui, a fait savoir que cette session s’inscrit dans le cadre d’une série de sessions de formation organisées par l’Ordre, compte tenu de la situation que vit le monde, plus particulièrement le Maroc, marquée par la pandémie du coronavirus.
"Nous nous sommes donc penchés sur la médiation familiale comme mode alternatif de résolution des conflits au niveau de la famille, considérée comme le noyau principal de la société", a-t-elle expliqué, rappelant que l’article 32 de la Constitution appelle à la protection de la famille, qui est la cellule de base de la société.
Quant au premier vice-président de la commune d’Assilah, Taoufik Louzari, il a expliqué que cette session est l’occasion pour nombre de jeunes de la ville d’Assilah, spécialisés dans le domaine juridique, d’apprendre les outils de médiation et d’arbitrage, notamment la médiation familiale.
Cette session a principalement pour but d’améliorer les compétences de ces jeunes dans le domaine, ce qui pourrait les aider à augmenter leurs chances sur le marché du travail, a-t-il noté.
Il est à noter que cette session de formation intervient sur la base de la loi n°08-05 relative à l’arbitrage et la médiation conventionnelle, qui offre un nouveau modèle de résolution des conflits. Elle a porté notamment sur la compréhension et l’analyse des composantes des conflits, le renforcement de la culture du dialogue, la médiation en tant que mode alternatif de règlement des conflits, les enjeux de l'intégration de la médiation familiale dans le système juridique et judiciaire marocain, ainsi que les procédures liées à l'application du système de médiation.