Dans une déclaration à la MAP, le professeur-chercheur en communication politique a affirmé que la chaîne "Echourouk" s’est attaquée à un symbole national et spirituel de tout un peuple, sous le fallacieux prétexte de la "liberté d'information" et de la "créativité".
L'acte de la chaîne de TV algérienne constitue un nouveau front inhabituel d'attaque médiatique et politique contre le Maroc, et qui a été ouvert "avec une agressivité sans égal à travers une mission stupide et imprudente exécutée par une chaîne manipulée qui a ciblé cette fois, par moquerie grossière, la personne et de la position de Sa Majesté le Roi, une fierté et un symbole national et spirituel pour tous les Marocains", s'est indigné le directeur de l'ISIC.
Selon M. Bensfia, les Algériens sages et éclairés considèrent cette chaîne "impure, manipulée, discréditée et trompeuse. Et il semble ainsi impossible que la chaîne emploie de l'art et une forme expressive sophistiquée comme la satire médiatique sans intention malveillante".
"L'impureté et la sophistication ne font jamais bon ménage. Chacune d'entre elles détermine le goût médiatique de la personne", a fait remarquer le professeur-chercher. En effet, a poursuivi M. Bensfia, "le summum de la méchanceté humaine et de la misère politique a été exprimé non seulement par l'animateur de l'émission de la chaîne, mais aussi par un représentant de la nation algérienne, qui a embourbé le parlement algérien dans ce marécage alors que l'émission l'avait invité en sa qualité publique et non personnelle".
La moquerie d'un symbole est l'acte le plus facile qui puisse être présenté dans les médias, "mais son impact pourrait être désastreux", a averti le chercheur, tout en s'interrogeant sur les visées d'un tel discours autre que de perpétuer une agressivité haineuse qui empoisonne les liens entre frères.
"Ne devrions-nous pas rivaliser sur ce qui est bon pour nos peuples sans se tromper sur la mission ou le sujet et sans confondre les valeurs de l'exaltation avec les caprices de la jalousie? Ne sommes-nous pas encore conscients que le discours médiatique est irréversible, même si la chaîne en question se ravise ?", s’est interrogé M. Bensfia.
Et de conclure que "le souvenir de cette agression restera indélébile et pourra même être transmis de génération en génération, perpétuant ainsi le péché et la haine. Aucune autre agression ne sera donc utile, une fois que la magie se sera retournée contre le magicien, car les Marocains ne font que consolider leur solidarité et leur attachement à un Roi fier, ouvert et serviable".