Lors d'un séminaire virtuel organisé par l'Institut international péruvien pour la gouvernance sur la question du Sahara marocain, M. Chaoudri a indiqué que le plan d'autonomie, qualifié de "sérieux et crédible" par le Conseil de sécurité de l'ONU, est conforme à la légalité internationale et à la Charte des Nations Unies, ainsi qu'aux décisions de l'Assemblée générale et du Conseil de sécurité de l’ONU.
La question du Sahara marocain, a-t-il ajouté, a connu ces derniers mois des développements importants grâce à la vision éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, citant notamment l'ouverture par de nombreux pays de consulats à Dakhla et Laâyoune et la décision des Etats-Unis de reconnaitre la souveraineté du Maroc sur ses provinces du sud et de soutenir le plan d’autonomie comme unique solution à ce différend régional.
Soulignant les droits historiques et légitimes du Maroc sur son Sahara, le diplomate marocain a relevé que cette nouvelle dynamique constitue "un tournant historique qui renforce le soutien de la communauté internationale à la marocanité du Sahara, qui ne peut faire l’objet de négociations ou de discussions", précisant que, grâce aux actions de SM le Roi, l’on a passé de l'étape de gestion à l'étape de changement des paramètres dans ce dossier.
Pour lui, la reconnaissance par les États-Unis de la souveraineté du Maroc sur son Sahara s'inscrit dans le cadre de cette dynamique, notant que la décision va créer un nouvel élan en vue de régler le différend artificiel autour de l'intégrité territoriale du Royaume, dans le cadre de l'initiative d'autonomie.
L’importance de la décision américaine découle de la stature des Etats-Unis en tant que superpuissance et membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, a-t-il affirmé.
La décision américaine, fruit d'intenses consultations pendant des années entre le Royaume et les États-Unis, est également une nouvelle pierre dans l'édifice des relations historiques entre Washington et Rabat, a fait observer l’ambassadeur du Maroc à Lima, relevant que l'ouverture de consulats par plus de 20 pays à Laâyoune et Dakhla représente une "victoire éloquente et confirme la reconnaissance internationale de la souveraineté du Maroc sur son Sahara".
Par ailleurs, M. Chaoudri a assuré que les véritables représentants de la population sahraouie sont élus librement et en toute transparence par les habitants de ces provinces, rappelant la participation des représentants des provinces du sud aux deux tables rondes à Genève en décembre 2018 et mars 2019.
Il a noté que le polisario n'a aucun statut ou légitimité pour représenter la population sahraouie, ajoutant que le groupe séparatiste commet, en collusion avec le régime militaire algérien, les pires violations des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf, comme l’ont confirmé de nombreux rapports internationaux.
Le diplomate marocain a également souligné l'implication des dirigeants du groupe séparatiste, qui est associé à des groupes terroristes, dans le détournement systématique de l'aide humanitaire destinée aux détenus à Tindouf, rappelant que l'Algérie, qui a créé le groupe séparatiste, finance ce dernier, lui procure des armes et le soutient, tout en refusant le recensement des sahraouis détenus à Tindouf comme stipulé par les résolutions du Conseil de sécurité.
A cet égard, il a souligné que le Sahara marocain connaît, grâce au nouveau modèle de développement des provinces du sud lancé par SM le Roi, une dynamique de développement à tous les niveaux, estimant que ce modèle est un véritable levier pour le développement de la région.
Au cours de ce colloque, marqué par la présence d'anciens ministres, diplomates, parlementaires, universitaires et figures médiatiques, M. Chaoudri a souligné qu'il n'y aura pas de solution à ce conflit artificiel en dehors du plan d'autonomie et sous souveraineté marocaine, appelant à adhérer à cette nouvelle dynamique internationale de soutien de cette initiative.