L’importante participation internationale à cette conférence virtuelle, tenue à l'invitation du Royaume du Maroc et des États-Unis, est "une nouvelle confirmation de l'efficience et du réalisme de l'initiative d'autonomie, présentée par le Maroc en 2007, considérée comme une initiative sérieuse, viable et crédible et qui constitue clairement un processus politique pragmatique, un projet communautaire et une solution constructive qui avait déjà pris son cours", a dit M. Bouhlal, dans une déclaration à l'agence de presse privée japonaise "Pan Orient News", diffusée mardi.
Le nouveau modèle de développement des provinces du sud, poursuit le diplomate marocain, constitue un levier de développement de la région, devenue un incubateur de la diversité aux niveaux géographique, économique et culturel, comme il a été confirmé par les participants à la conférence qui représentaient 40 pays, dont 27 au niveau ministériel.
S’agissant de l’importance de la reconnaissance américaine de la souveraineté marocaine sur le Sahara, annoncée le 10 décembre 2020, l'ambassadeur marocain a souligné que cette déclaration "n'est pas une coïncidence, mais plutôt le résultat d'une action de longue haleine", menée sous la conduite clairvoyante de SM le Roi Mohammed VI.
Il a, à cet égard, rappelé que plusieurs acteurs internationaux, en particulier les administrations américaines qui se sont succédé et les Nations Unies, ont constamment réaffirmé leur soutien à l'initiative d'autonomie marocaine en tant que solution réaliste pour mettre fin au conflit artificiel autour du Sahara marocain.
Il a aussi mis l'accent sur la dynamique internationale en faveur de l'approche marocaine, concrétisée notamment par l’ouverture de représentations diplomatiques d'une vingtaine de pays dans les provinces du sud du Royaume et le soutien réaffirmé par Washington à la proposition d'autonomie comme seule base d'une solution définitive au conflit régional sur le Sahara marocain.