La décision américaine consolide ainsi le processus visant à résoudre ce conflit artificiel conformément aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies, dont l'une des plus récentes est la résolution 2548 du 30 octobre 2020, a souligné le journal à grand tirage dans un article signé Abdelhak Azzouzi, chercheur et académicien marocain.
«Ce processus se caractérise par son articulation autour de plusieurs principes, parmi lesquels la souveraineté et l'intégrité territoriale du Royaume et la prééminence de l'Initiative marocaine d'autonomie au Sahara», relève M. Azzouzi dans cet article intitulé «A propos de la question du Sahara marocain».
Il a également mis en avant la réaction positive de la communauté internationale vis-à-vis de la proposition marocaine d'autonomie, qu'elle a d'ailleurs qualifiée de sérieuse, réaliste et crédible.
Après les récents succès diplomatiques du Maroc, notamment avec la reconnaissance américaine annoncée le 10 décembre denier, la question du Sahara n'est plus exposée dans les mêmes circonstances dans lesquelles elle l'a été tout au long des dernières décennies, a souligné le chercheur et académicien marocain, qualifiant cette reconnaissance de «grand événement diplomatique».
Et d'ajouter que «la force diplomatique marocaine a été consolidée par l’ouverture de 19 Consulats généraux de différents pays dans les villes de Laâyoune et Dakhla, y compris l'ouverture d'un Consulat des Émirats Arabes Unis à Laâyoune».
L’ouverture de ces représentations diplomatiques incarne «une expression officielle de la reconnaissance par ces pays de la marocanité du Sahara et une consécration du rôle des provinces du Sud comme porte d'entrée du Maroc vers l'Afrique», a-t-il insisté.
Parallèlement à ces réalisations diplomatiques, soutient l'auteur de l'article, le Maroc poursuit ses efforts pour mettre en place le modèle de développement des régions du Sud et parachever le chantier de la régionalisation avancée comme étant un choix stratégique pour le Royaume visant à faire de ses provinces du Sud «une destination urbaine d'excellence et un pôle de développement continu dans la région».
Comme en attestent les experts internationaux, le Maroc est connu pour être un pays porteur d'une vision de paix et de coopération, fondée sur une base stratégique en harmonie avec l'ordre mondial souhaité après la pandémie du coronavirus, a poursuivi M. Azzouzi.
La vision du Royaume est basée sur la règle du «gagnant-gagnant» dans ses relations internationales, a-t-il encore relevé, mettant en avant les efforts déployés avec sagesse par Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour la consécration de ces réalisations.