Joyau naturel et lieu au paysage envoûtant, Dakhla a mis à contribution son nouveau statut de terre d’accueil de grands évènements sportifs de portée africaine et internationale et sa position géographique stratégique pour se transformer en capitale diplomatique et porte-voix du dossier de l’intégrité territoriale du Royaume et de la coopération Sud-Sud.
Depuis le début de l'année, la perle du Sud a connu une forte dynamique diplomatique avec l’ouverture des consulats de Gambie, de Guinée, de la République de Djibouti, de la République du Liberia, du Burkina Faso, de la République de Guinée Bissau et de la République de Guinée Équatoriale, en plus de la République d'Haïti, premier pays non-arabe et non-africain à ouvrir un Consulat au Sahara marocain.
Cette dynamique diplomatique a été couronnée par l’annonce du président américain Donald Trump, au cours d’un entretien téléphonique avec SM le Roi Mohammed VI, la promulgation d’un décret présidentiel, avec ce que cet acte comporte comme force juridique et politique indéniable et à effet immédiat, portant sur la décision des États-Unis d’Amérique de reconnaitre, pour la première fois de leur histoire, la pleine souveraineté du Royaume du Maroc sur l’ensemble de la région du Sahara Marocain.
Dans ce sillage, la décision des États-Unis d’Amérique d’ouvrir un consulat à Dakhla, à vocation essentiellement économique, va indubitablement encourager les investissements américains et contribuer au développement économique et social, au profit notamment de la population des provinces du Sud.
Cette position constructive des États-Unis d’Amérique vient renforcer la dynamique de la consécration de la marocanité du Sahara marocain, confirmée par les positions de soutien par un ensemble de pays amis, ainsi que par les décisions de nombreux pays d’ouvrir des consulats dans les provinces du sud.
Cet élan a permis à la perle du Sud de s'engager fermement dans des initiatives visant à promouvoir la coopération Sud-Sud, à renforcer les opportunités de développement et à attirer les investissements nationaux et internationaux, en particulier avec les pays du continent africain, conformément à la vision royale.
En plus de sa symbolique sur les plans juridique, politique et diplomatique, la décision d’ouvrir ces représentations diplomatiques s’assigne pour objectif de consolider les mécanismes de coopération entre les différentes communautés africaines dans les secteurs économiques, commerciaux et culturels, à même de renforcer la présence des étudiants africains dans les instituts et centres de formation dans la région de Dakhla-Oued Eddahab.
L'ouverture par les pays frères et amis de leurs consulats généraux à Dakhla et Laâyoune se veut une reconnaissance de la marocanité du Sahara et constitue une consécration de la dynamique positive que connaît le dossier de l'intégrité territoriale du Royaume aux niveaux continental et international.
Parallèlement à l'ouverture de représentations consulaires à Dakhla, la région connaît un fort dynamisme en termes d’infrastructures, avec des projets d’envergure tels que la voie express Tiznit-Dakhla et le port atlantique de Dakhla.
La création du nouveau port Dakhla Atlantique, qui constitue un projet structurant du nouveau modèle de développement des régions du sud, vient répondre à la fois à des objectifs géostratégiques, de développement régional et à des objectifs spécifiques au secteur de la pêche.
Situé à 40 km au nord de la ville de Dakhla, le projet nécessitant un investissement de quelque 10 MMDH, fait partie d’un programme intégré visant la réalisation d’un port avec les infrastructures de connectivité y afférentes (pont maritime et route) et la mise en place d’une zone d’activités industrielles halieutiques.
Il s'agit en outre du développement d’une nouvelle zone industrielle et logistique à proximité du port et la réalisation des infrastructures hors site (Station de dessalement de l’eau de mer, STEP, Alimentation en électricité, entre autres).
La position géo-économique de la région va se renforcer davantage par la voie express Tiznit-Dakhla, qui constitue également un exemple unique pour promouvoir les relations maroco-africaines, en assurant une liaison routière entre le nord et le sud du continent, permettant ainsi d’établir une véritable passerelle entre le Maroc et les autres pays d’Afrique, pour bâtir une coopération sud-sud agissante et un développement économique en plein essor.
Ce projet d’envergure, qui s’étend sur 1.055 km et dont le coût de réalisation s’élève à environ 10 milliards de dirhams (MMDH), constitue un levier structurant pour le développement économique et social des provinces du Sud du Royaume.
Par ailleurs, la startup américaine Soluna Technologies et AM WIND envisage de construire un parc éolien de 900 MW à Dakhla sur une superficie de 11.313 Ha, pour alimenter des serveurs dédiés aux technologies blockchain, avec un premier investissement de 15 milliards de dirhams.
Le projet HARMATTAN de Soluna technologies et AM WIND s’engage en faveur d’une énergie 100 % verte et de son développement, tout en œuvrant à soutenir l’économie locale, créer des opportunités d’emploi, soutenir l’éducation et la formation et créer de l’énergie propre.
Il va sans dire que ces acquis diplomatiques économiques et politiques, conjugués aux grands projets structurants, constituent des atouts clés pour le renforcement des efforts de développement dans la région Dakhla Oued Eddahab.