Que ce soit dans le domaine de l'industrie, des infrastructures ou encore de la réhabilitation et la valorisation du patrimoine, la région a pu aller de l'avant dans la mise en œuvre de ses chantiers de développement, notamment ceux s'inscrivant dans le programme "Rabat Ville lumière, capitale marocaine de la culture".
Les divers projets programmés ont en effet poursuivi leur rythme de réalisation afin de permettre à la région d’améliorer sa compétitivité et de promouvoir les investissements, susceptibles de stimuler l’employabilité des jeunes dans la région.
Ainsi, six unités industrielles sont actuellement en activité dans le parc industriel régional Ain Johra, 12 autres en cours de parachèvement, tandis que neuf autres unités industrielles ont obtenu une licence.
Dans le souci d'accélérer la réhabilitation de ce parc industriel de 200 hectares, une première tranche d’une superficie de 30 hectares a été aménagée alors que l’aménagement d’une seconde tranche de 20 hectares est en cours d’achèvement.
En outre, il a été convenu d'ouvrir une section de l'agence nationale de promotion de l'emploi et des compétences et d'examiner la possibilité d'affecter un lot de terrain pour la création d'un établissement de formation professionnelle, en coordination avec les partenaires concernés, en vue de fournir un climat propice aux investissements et, donc, de soutenir l'essor industriel de la région à même d'offrir des opportunités d'emploi aux jeunes.
La Zone d’accélération industrielle (ZAI) de Kénitra a, quant à elle, permis d’ériger la région de Rabat-Salé-Kénitra en pôle industriel compétitif et attractif pour de nombreux investisseurs de renommée mondiale.
C'est ainsi qu'un protocole d’accord portant sur l’extension de la Zone d’accélération industrielle (ZAI) de Kénitra a été signé par le ministre de l’Industrie, du commerce et de l’économie Verte et numérique, Moulay Hafid Elalamy, et le directeur général de la Caisse de dépôt et de gestion, Abdellatif Zaghnoun. Il permettra de définir les modalités et les engagements des parties prenantes en ce qui concerne la mobilisation du foncier et la réalisation des études nécessaires pour l’aménagement, le développement, la promotion, la commercialisation et la gestion de la nouvelle extension de la ZAI.
Dotée d’une superficie d’environ 96 ha, située dans la commune Ameur Saflia (province de Kénitra), cette extension devra renforcer la capacité d’accueil de la zone pour atteindre le taux de 94%. Aujourd’hui, la ZAI compte 49 sociétés représentant un investissement global de plus de 20 milliards de dirhams ayant permis de créer 36.571 emplois.
Côté infrastructures, le projet de réalisation d'une trémie pour décongestionner la place de Bab Lhad et ses alentours, en plein centre-ville de Rabat, a été mis en œuvre pour un coût global de près de 40 millions de dirhams. Ce projet figure parmi les plus significatifs pour un développement intégré de la capitale, en ce sens qu’il permet de métamorphoser un carrefour emblématique à vocation éminemment touristique qu'est Bab Lhad.
Pour ce qui est de la lutte contre le coronavirus, il a été procédé à l'adoption d'un projet de convention de partenariat entre la wilaya, les préfectures et les provinces de la région. La contribution du conseil a porté sur l'acquisition d'équipements et de produits en vue d'endiguer la pandémie, pour une enveloppe estimée à 20 MDH.
De même, le Conseil de la région Rabat-Salé-Kénitra a approuvé une série de nouveaux projets de convention, pour une enveloppe totale de quelque 608,5 MDH, supportée à hauteur de 141,5 MDH par le conseil régional.
Il s'agit de projets de création d'une zone industrielle pour les technologies modernes, d'une pépinière des jeunes entrepreneurs (tranche 2) et d'un complexe des métiers et professions à Salé, avec une enveloppe d'environ 85 MDH, dont une contribution du conseil régional à hauteur de 65 millions. S'y ajoutent le financement et la mise en œuvre d'un programme spécial pour la formation, l'accompagnement et l'appui de 400 coopératives dans la région et la subvention du transport public par bus à Kénitra et sa périphérie (270 MDH, dont 52,5 MDH alloués par le conseil de la région).
Sur la rive droite du fleuve Bouregreg, la ville de Salé connaît plusieurs projets de développement dont l’objectif consiste notamment à consolider son rôle dans le tissu économique et social de la région. Parmi ces projets, on cite celui de la mise à niveau de l'ancienne médina de Salé (2019-2023) destiné notamment à valoriser le patrimoine matériel et immatériel de la ville pour un budget de 900 MDH.
Ce projet présenté devant SM le Roi Mohammed VI en octobre 2019 prévoit la mise à niveau des infrastructures, l'amélioration de la mobilité urbaine, la mise en valeur du patrimoine, le renforcement de l'accessibilité aux activités sociales et la promotion de l'attractivité touristique et économique de la ville, à travers la création de deux axes touristiques sur 4 km et de trois espaces dédiés à la présentation et la vente des produits artisanaux.
Parmi les chantiers de la capitale, figure en bonne place le programme de réhabilitation de l’ancienne médina de Rabat, un des points forts du programme intégré "Rabat ville lumière, capitale marocaine de la culture", lancé par SM le Roi le 12 mai 2014.
Grâce à ce programme qui mobilise des investissements de 625 millions de dirhams, plusieurs espaces ont été restaurés et valorisés. Il s’agit notamment de la rue Bab Chellah qui dessert les écoles Mohammed V "Madariss Mohammed Al Khamiss" et la Grande Mosquée "Al Masjid Al Aadam", la rue Souk Essabat et Bab El Bahr.
La région de Rabat-Salé-Kénitra ambitionne, par ces chantiers structurels de développement et malgré la conjoncture actuelle difficile, de favoriser la dynamique de son développement dans les domaines économique, social et culturel, de promouvoir l’employabilité des jeunes et d'améliorer les conditions de vie de la population.