« Cette décision n’affecte en rien la défense par le Maroc de la cause palestinienne», a déclaré à la MAP Aleksandar Damovski.
Le rédacteur en chef de l’édition électronique du journal, a souligné que la reprise des relations bilatérales s’inscrit dans le prolongement de la coexistence judéo-musulmane qui caractérise le Maroc.
Le journaliste nord-macédonien a fait remarquer que le Maroc ne cesse de déployer des efforts soutenus pour promouvoir l’héritage Juif marocain, soulignant que la Constitution de 2011 a consacré la composante hébraïque en tant que l'un des affluents constitutifs de l'identité plurielle du Maroc.
Dans ce contexte, M. Damovski a mis en relief l’engagement de Sa Majesté le Roi Mohammed VI à promouvoir et consolider l’héritage juif marocain qui s’est traduit notamment par la création du Musée de la culture juive de Fès en mai 2019, ainsi que le programme de réhabilitation des cimetières juifs au Maroc.
Il a souligné que les juifs marocains, constituent la plus grande communauté juive du monde arabe et que un million de Juifs marocains vivent actuellement en Israël tout en gardant des liens étroits avec leur pays d’origine, notant que la reprise des relations diplomatiques entre le Maroc et Israël constitue une suite naturelle dans le processus d’une longue histoire millénaire entre musulmans et juifs marocains.
Par ailleurs, le journaliste nord-macédonien a souligné que la reconnaissance par les Etats-Unis de la pleine souveraineté du Maroc sur son Sahara, constitue un tournant dans le processus de règlement de ce différend régional, notant qu’il est le résultat d’un long processus lancé il y a deux ans.
Cette décision, a-t-il dit, est conforme au soutien des États-Unis à l’initiative marocaine d’autonomie en tant que solution réaliste, sérieuse et crédible pour le règlement de la question du Sahara marocain.
Il a de même affirmé que la reconnaissance par les États-Unis de la marocanité du Sahara constitue un tournant dans le traitement de la question du Sahara et la consécration des efforts importants des États-Unis en tant que pays influent dans toutes les résolutions du Conseil de sécurité concernant la question du Sahara marocain, en vue d’une solution politique et définitive à ce différend régional.