Dans une déclaration à la MAP, l’expert en questions de politique internationale a indiqué que la visite au Maroc du conseiller principal du président des États-Unis d'Amérique, Jared Kushner, est "une visite de travail visant la conclusion d’accords de coopération dans le domaine économique en particulier", ajoutant que cet évènement "s’inscrit dans le cadre des changements géostratégiques que connaissent les relations entre les deux pays à l’approche de l'ouverture d’un consulat américain à Dakhla à vocation économique".
Après avoir fait observer que la région du Sahara marocain est devenue une plate-forme économique aux niveaux régional, africain et international, il a relevé que le Maroc est devenu conscient de l’importance géostratégique de sa façade atlantique, à l’instar de celle donnant sur la Méditerranée.
M. Dradari, qui est enseignant à l’université Abdelmalek Saadi à Tétouan, a souligné que les Etats-Unis, qui sont un allié stratégique du Maroc, vont signer des accords de partenariat économique et de coopération sécuritaire et militaire avec le Royaume en accordant une grande importance aux questions liées au développement humain, devant avoir un impact certain sur les conditions de vie des populations, en particulier celles des provinces du Sud.
Le Royaume du Maroc, les Etats-Unis d'Amérique et l’Etat d’Israël ont signé mardi à Rabat, à l’occasion de la visite à Rabat de la délégation américano-israélienne de haut niveau, une déclaration conjointe stipulant que "les États-Unis encourageront le développement économique et social avec le Maroc, y compris sur le territoire du Sahara occidental, et, à cette fin, ouvriront un consulat sur le territoire du Sahara occidental, à Dakhla, pour promouvoir les opportunités économiques et commerciales en faveur de la région".
Le Maroc et les Etats-Unis d’Amérique ont également signé, à cette occasion, deux accords de coopération destinés à promouvoir les investissements au Maroc et en Afrique, dont un mémorandum d’entente prévoyant de fournir un soutien financier et technique à des projets d'investissement privés, d’un montant de 3 milliards de USD, au Maroc et dans les pays d’Afrique subsaharienne, en coordination avec des partenaires marocains.