Dans un article publié par le grand tirage péruvien "Correo", l'expert a souligné que de point de vue du droit international, la décision américaine "revêt un caractère juridique et politique en tant qu'acte d'État, c'est-à-dire qu'elle est non seulement une position d'un gouvernement mais une décision qui relève d'une politique d'Etat transcendant les administrations, qu'elles soient républicaine ou démocrate". "Il s'agit d'une décision liée à l’intérêt national et qui reste immuable", a-t-il insisté.
À cet égard, M. Miguel Angel Rodriguez Mackay a mis en avant l'effet juridique du décret présidentiel reconnaissant la marocanité du Sahara promulgué par le président Donald Trump en tant que "représentant de la nation américaine", notant que l'ouverture par les États-Unis d'un consulat dans la ville de Dakhla, contribuera au renforcement des relations bilatérales historiques liant les deux pays.
L'universitaire péruvien a relevé que la décision de Washington signifie, dans les relations internationales, "un fort soutien au Maroc et à Sa Majesté le Roi Mohammed VI", qui, "grâce à Sa sagesse et Sa persévérance", a fait valoir la légitimité et la justesse de la question de l’intégrité territoriale du Royaume, jusqu'à obtenir la reconnaissance par les États-Unis de la souveraineté du Royaume sur ses provinces du sud.
"La sage décision de la Maison Blanche sur le Sahara marocain n'est pas une surprise", car les États-Unis ont toujours été du côté du Maroc dans la défense de ses "droits justes", a-t-il conclu.