L'année 2020 a été marquée par la poursuite des efforts intenses et inlassables visant à neutraliser les dangers des menaces terroristes et à démanteler les projets extrémistes qui menacent la sécurité et la stabilité du Royaume, ce qui a abouti au démantèlement de nombreux réseaux terroristes actifs aux niveaux national et international, ayant des liens avec des organisations terroristes internationales.
Ainsi, le Bureau central d'investigations judiciaires (BCIJ), relevant de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), a réussi à démanteler au moins sept cellules dans plusieurs villes marocaines, dont certaines avaient atteint des stades avancés de préparation de complots terroristes imminents et très complexes visant la sécurité du Royaume.
Les chiffres prouvent l'efficacité de l'approche sécuritaire face à la menace terroriste, car le nombre de cellules que le Royaume a pu démanteler dans différentes villes du pays et contrecarrer leurs plans terroristes et criminels, depuis 2003, a atteint plus de 200 cellules, dont 88 au cours de la dernière décennie.
En fait, l'approche efficace du Royaume du Maroc en matière de lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent sont largement reconnue au niveau international. Le secrétaire d'État américain Mike Pompeo, qui avait co-présidé avec le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita, en septembre dernier, par vidéoconférence, la cérémonie de signature d'un accord relatif au renforcement des privilèges et immunités diplomatiques, a salué les efforts du Maroc dans le cadre de la lutte commune contre le terrorisme.
Dans son rapport annuel sur la lutte contre le terrorisme dans le monde au cours de l'année écoulée, le Département d’État américain a également salué l’approche du Royaume dans ce domaine, notant que "le gouvernement marocain a poursuivi sa stratégie globale contre le terrorisme, qui comprend des mesures de vigilance en matière de sécurité, une coopération régionale et internationale et des politiques contre l’extrémisme".
Outre l'approche sécuritaire proactive, le Royaume attache une grande importance à la réforme du champ religieux, à l'immunisation intellectuelle et sociale, à la réhabilitation des détenus dans un contexte d'extrémisme et de terrorisme, et à la formation d'imams, de morchidines et d'imams de pays étrangers, en particulier d'Afrique de l'Ouest.
Dans ce contexte, le Département d'Etat américain a souligné que l'expérience pionnière du Maroc dans la réforme du champ religieux a largement contribué à la neutralisation du terrorisme et de l'extrémisme.
Cette reconnaissance et appréciation internationales ont également été mises en évidence suite à la signature le 6 octobre dernier, d'un accord entre le Maroc et les Nations Unies pour l’établissement à Rabat d’un Bureau Programme pour la lutte contre le terrorisme et la Formation en Afrique, relevant du Bureau des Nations-Unies de lutte contre le terrorisme (UNOCT). Une consécration pour le Royaume qui témoigne de la confiance de l'ONU et de la communauté internationale dans la stratégie marocaine de lutte contre ce fléau mondial, et de leur appréciation de l'implication du Royaume dans les efforts internationaux de lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent.
À cet égard, le Sous-secrétaire général des Nations Unies pour la lutte contre le terrorisme, Vladimir Voronkov, a qualifié la création de cette structure à Rabat, dans le but de renforcer les capacités des pays africains en développant des programmes nationaux de formation dans ce domaine, d'"étape naturelle" sur la voie du renforcement de la capacité du Royaume à lutter contre le terrorisme en Afrique et un pas en avant "logique", compte tenu du "leadership" du Maroc dans ce domaine.
Le responsable onusien a souligné que la question n'est pas liée à l'établissement d'une présence sur le terrain, mais plutôt à une extension au Maroc du Bureau des Nations Unies pour la lutte contre le terrorisme, exprimant sa conviction que ce "modèle encouragera de nombreux pays dans les années à venir", et que ce nouveau centre constituera une structure "innovante" et aidera les pays voisins et le continent africain à développer leurs capacités et à accroître l'efficacité de leurs activités dans la lutte contre ce fléau mondial.
En somme, le leadership du Maroc dans ce domaine se traduit également par la contribution du Royaume à la réflexion et à l'action internationales dans la lutte contre le terrorisme et sa participation, depuis 2016, pour un troisième mandat, à la présidence du Forum mondial contre le terrorisme dont il est membre fondateur.
Les participants au forum, présidé par le Maroc aux côtés du Canada début octobre dernier, ont renouvelé leur confiance dans la coprésidence du Royaume et du Canada en prolongeant son mandat d'une année supplémentaire par rapport à la période initialement prévue, en reconnaissance des efforts consentis par le Royaume et de son rôle effectif et positif dans le domaine de la lutte contre le terrorisme.