Le Royaume engrange aussi « une importante victoire diplomatique. Celle-ci couronne un cap et une attitude », souligne Le Point dans un article sous le titre « Maroc vs Algérie : duel au sommet ».
«Avec la reconnaissance par les États-Unis de sa souveraineté sur le Sahara, le Maroc marque des points sur l'Algérie, désormais sous pression », assure le magazine français.
Selon le Point, « cette décision de poids » de Washington de reconnaître la souveraineté marocaine sur le Sahara, une zone riche en phosphates, en ressources halieutiques (…) a de quoi provoquer la fureur d'Alger, mais en a-t-elle actuellement les moyens diplomatiques?"
« Alger est empêchée », dit-on avec pudeur. Hirak, Covid-19, le président Tebboune qui a disparu depuis plus de quarante jours : Alger pâtit d'une gouvernance contestée dans la rue et d'un vide au sommet de l'État. Une situation fantomatique préoccupante quand on connaît le degré de concentration des pouvoirs à la présidence de la République. Une vacance qui coûte des points, note le magazine français.
Pendant ce temps, le Maroc, sous la houlette de SM le Roi Mohammed VI "a mis en place une diplomatie africaine qui parie sur le long terme. Accords commerciaux, infrastructures, hubs financiers, diplomatie religieuse : l'édification est méthodique", relève-t-il.
«Quant Alger se caractérise par une mauvaise humeur récurrente, brandit sans cesse la main de l'étranger, un recours au complot permanent, Rabat cultive ses bonnes relations, les jardine. Idem avec les pays du Golfe», affirme Le Point.
Et de conclure que « les réactions (suite à la décision américaine), dans les pays qui composent le Maghreb ont été de faible intensité, mis à part l'Algérie».